L'ISPF, l'Institut de la statistique de la Polynésie française, publie une série de chiffres sur le sujet. Dans cette étude, l'ISPF relève que 13% des ménages polynésiens sont en situation de "précarité énergétique", des situations qui varient selon les archipels.
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Ces chiffres ne sont en réalité pas nouveau puisqu'ils remontent à 2015. Si l'ISPF a décidé de publier l'étude en ce début d'année, c'est qu'il s'agit, selon elle, d'un sujet très actuel. Que révèle cette étude ? D'une manière générale, l’énergie domestique représente 5% du budget des ménages, loin derrière l’alimentation et les transports. En moyenne par ménage et par an, la facture énergétique s'élève à 287 000 Fcfp. L'étude montre, par ailleurs, que 3% des ménages polynésiens sont en situation de "précarité énergétique", soit 9 000 ménages et 32 000 habitants.
Mais les situations varient beaucoup selon les cas. Les personnes âgées, par exemple, dépensent plus. D'abord parce que leurs logements sont mieux équipés mais aussi parce qu’elles passent plus de temps chez elles. Les dépenses sont aussi plus importantes pour les personnes seules puisque le coût des abonnements est supporté par une seule personne et non partagé.
Les situations changent également selon l'archipel. Un ménage marquisien, par exemple, va consacrer 3,7% de son budget à l’énergie domestique contre 4,6 % pour un ménage des Îles du Vent et 6% aux Australes. L'ISPF émet plusieurs explications à ces chiffres. Parmi elles, les différences de climat mais aussi les taux d’équipement : les habitants des Îles du Vent sont 4 fois plus nombreux à avoir une pièce climatisée, on compte aussi plus de réfrigérateurs, d’ordinateurs et autres appareils électriques.
Mais les situations varient beaucoup selon les cas. Les personnes âgées, par exemple, dépensent plus. D'abord parce que leurs logements sont mieux équipés mais aussi parce qu’elles passent plus de temps chez elles. Les dépenses sont aussi plus importantes pour les personnes seules puisque le coût des abonnements est supporté par une seule personne et non partagé.
Les situations changent également selon l'archipel. Un ménage marquisien, par exemple, va consacrer 3,7% de son budget à l’énergie domestique contre 4,6 % pour un ménage des Îles du Vent et 6% aux Australes. L'ISPF émet plusieurs explications à ces chiffres. Parmi elles, les différences de climat mais aussi les taux d’équipement : les habitants des Îles du Vent sont 4 fois plus nombreux à avoir une pièce climatisée, on compte aussi plus de réfrigérateurs, d’ordinateurs et autres appareils électriques.