Le centre de protection infantile de Faa'a organise une fois par trimestre un atelier "kakai". Comprenez un atelier avec un médecin et une infirmière où l'on réapprend les fondamentaux d'une cuisine saine et pas chère. Trois familles étaient invitées, ce mardi 25 février.
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Un geste qui peut paraître évident et, pourtant, bien des parents ne savent plus préparer une soupe ou une purée maison. Alors, les ateliers trimestriels proposés par le centre de protection infantile de Faa'a sont bien utiles. "On a toujours à apprendre et on n'a pas fini d'en apprendre sur nos produits locaux", confie Céline Parau, mère de trois enfants. Mais alors que s'est-il passé ? Les Polynésiens ont-ils perdu le goût, le savoir ou l'envie ? "La facilité... Tu vas au magasin, tu achètes, c'est déjà fait", admet Stanley Parau, le mari de Céline.
La facilité, certes, mais aussi la méconnaissance des vertus des fruits et légumes locaux trop souvent remplacés par des produits d'importation plus chers et hyper traités. "J'ai l'impression que pour les mamans tahitiennes, ce n'est pas normal d'avoir à aller acheter des papayes, des bananes, des mangues", explique Anne Morand, infirmière au CPI.
Le sucre est le fléau numéro 1 en Polynésie, alors même si lors de l'atelier on propose une petite démonstration pour sensibiliser, cela ne signifie pas pour autant que le message passera auprès des enfants qui, semble-t-il, n'aiment plus l'eau. "Ils préfèrent le coca et le jus que l'eau", reconnaît Leilani Harea, adjointe de soins au CPI. Le médecin du CPI pense qu'il faudrait réapprendre le temps familial. "Le but est de rappeler aux familles qu'elles ont déjà tout le savoir, qu'il faut le réactiver et reprendre le temps de faire la cuisine ensemble", explique le docteur Valérie Ségalin, médecin du CPI de Faa'a.
La facilité, certes, mais aussi la méconnaissance des vertus des fruits et légumes locaux trop souvent remplacés par des produits d'importation plus chers et hyper traités. "J'ai l'impression que pour les mamans tahitiennes, ce n'est pas normal d'avoir à aller acheter des papayes, des bananes, des mangues", explique Anne Morand, infirmière au CPI.
Le sucre est le fléau numéro 1 en Polynésie, alors même si lors de l'atelier on propose une petite démonstration pour sensibiliser, cela ne signifie pas pour autant que le message passera auprès des enfants qui, semble-t-il, n'aiment plus l'eau. "Ils préfèrent le coca et le jus que l'eau", reconnaît Leilani Harea, adjointe de soins au CPI. Le médecin du CPI pense qu'il faudrait réapprendre le temps familial. "Le but est de rappeler aux familles qu'elles ont déjà tout le savoir, qu'il faut le réactiver et reprendre le temps de faire la cuisine ensemble", explique le docteur Valérie Ségalin, médecin du CPI de Faa'a.