Ce mercredi 15 juillet, la Polynésie française a accueilli, à la Présidence, une conférence du Groupe des leaders polynésiens. La rencontre, qui va durer deux jours, a pour but de préparer la COP 21 prévue à la fin de l’année, à Paris.
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Niue, Samoa, Iles Cook, Tuvalu, Tonga, Tokelau…Les premiers ministres de ces petits Etats insulaires de la Polynésie étaient réunis, ce mercredi 15 juillet, au palais présidentielle de la Polynésie française. Avec eux, étaient également présents le vice-président de la Nouvelle-Calédonie et le sénateur de Wallis et Futuna.
C’est le Président du territoire, Edouard Fritch, qui a accueilli en grande pompe ces hauts responsables des îles polynésiennes. Tambour battant, toere, danse traditionnelle, costumes époustouflants… Ces derniers ont eu le droit a un beau spectacle malgré quelques gouttes de pluie
Mais, si les leaders des Etats insulaires polynésiens se sont rassemblés à Tahiti, ce n’est pas seulement pour profiter de la culture de nos îles. Ces derniers se sont, en effet, réunis afin de participer à une rencontre et discuter des menaces climatiques. Le but : trouver un accord pour obtenir une résonance planétaire lors de la prochaine conférence sur le climat à Paris, la COP 21, qui doit lieu en décembre prochain.
Écoutez Bran Quinquis, déléguée interministériel à la préparation de la COP21, au micro de Marie-Christine Depaepe.
L’objectif, donc, de cette réunion : adopter ensemble une position commune sur les enjeux et les défis du changement climatique. L’une de leur priorité sera par ailleurs de contenir le réchauffement global de la planète à 2°C en l’an 2100.
Aujourd’hui, qu’ils viennent des îles Cook, de Tuvalu, Tonga, Samoa, Niue et de Polynésie française, tous ont déjà assisté ou devraient bientôt assister à la montée des eaux. Alors, ensemble, ils lancent un cri d’alarme commun autour du réchauffement climatique. Lors de son intervention, le Haut-Commissaire n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’il se ferait « un honneur et un devoir » de faire entendre cette déclaration au plus haut niveau de l’Etat français.
Le Président Edouard Fritch, qui a fait le choix de s'exprimer en anglais lors de son allocution, a lui rappelé l'importance des peuples océaniens de s'exprimer d’une seule et même voix pour dénoncer leur inquiétude.
Voici le discours du Président, traduit en français et dans son intégralité
Récemment, le Vanuatu a été frappé par un cyclone d’une puissance sans précédent. Les éléments naturels ne sont la seule cause de cette catastrophe. En effet, l’inaction des grands pays est également pointée du doigt. Pour le ministre de l’environnement de Polynésie française, Heremoana Maamaatuaiahutapu, il est plus que temps d’arrêter de discuter, il faut désormais agir.
Jusqu’à présent, beaucoup de résolutions n’ont pas eu d’écho. Espérons que celle du Polynesian leaders group en trouve un.
En attendant, les élus des huit pays polynésiens membres du PLG, Polynésian Leaders Group, devront se rendre demain, jeudi 16 juillet, à Raiatea. Les membre du groupe procéderont a la signature d’un Pacte sur le marae de Taputapuatea à Raiatea. Ce pacte sera ensuite transmis à Paris pour la réunion du COP au mois de décembre prochaine.
C’est le Président du territoire, Edouard Fritch, qui a accueilli en grande pompe ces hauts responsables des îles polynésiennes. Tambour battant, toere, danse traditionnelle, costumes époustouflants… Ces derniers ont eu le droit a un beau spectacle malgré quelques gouttes de pluie
Une rencontre pour trouver un accord
Mais, si les leaders des Etats insulaires polynésiens se sont rassemblés à Tahiti, ce n’est pas seulement pour profiter de la culture de nos îles. Ces derniers se sont, en effet, réunis afin de participer à une rencontre et discuter des menaces climatiques. Le but : trouver un accord pour obtenir une résonance planétaire lors de la prochaine conférence sur le climat à Paris, la COP 21, qui doit lieu en décembre prochain.
Écoutez Bran Quinquis, déléguée interministériel à la préparation de la COP21, au micro de Marie-Christine Depaepe.
(F) 7H MERCREDI CLIMAT.mp3
L’objectif, donc, de cette réunion : adopter ensemble une position commune sur les enjeux et les défis du changement climatique. L’une de leur priorité sera par ailleurs de contenir le réchauffement global de la planète à 2°C en l’an 2100.
Unir ses voix pour mieux se faire entendre
Aujourd’hui, qu’ils viennent des îles Cook, de Tuvalu, Tonga, Samoa, Niue et de Polynésie française, tous ont déjà assisté ou devraient bientôt assister à la montée des eaux. Alors, ensemble, ils lancent un cri d’alarme commun autour du réchauffement climatique. Lors de son intervention, le Haut-Commissaire n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’il se ferait « un honneur et un devoir » de faire entendre cette déclaration au plus haut niveau de l’Etat français.
Le Président Edouard Fritch, qui a fait le choix de s'exprimer en anglais lors de son allocution, a lui rappelé l'importance des peuples océaniens de s'exprimer d’une seule et même voix pour dénoncer leur inquiétude.
Voici le discours du Président, traduit en français et dans son intégralité
Ne plus discuter mais agir
Récemment, le Vanuatu a été frappé par un cyclone d’une puissance sans précédent. Les éléments naturels ne sont la seule cause de cette catastrophe. En effet, l’inaction des grands pays est également pointée du doigt. Pour le ministre de l’environnement de Polynésie française, Heremoana Maamaatuaiahutapu, il est plus que temps d’arrêter de discuter, il faut désormais agir.
Jusqu’à présent, beaucoup de résolutions n’ont pas eu d’écho. Espérons que celle du Polynesian leaders group en trouve un.
Visite symbolique à Raiatea
En attendant, les élus des huit pays polynésiens membres du PLG, Polynésian Leaders Group, devront se rendre demain, jeudi 16 juillet, à Raiatea. Les membre du groupe procéderont a la signature d’un Pacte sur le marae de Taputapuatea à Raiatea. Ce pacte sera ensuite transmis à Paris pour la réunion du COP au mois de décembre prochaine.