Mercredi 7 juillet à la présidence, Joël Allain, coordonnateur de la délégation partie à Paris pour la réunion Reko Tika, a dressé un premier bilan de cette réunion au plus haut sommet. L'exercice a semble-t-il été difficile, mais les échanges constructifs et instructifs. Cependant il a regretté l’absence des associations nucléaires. Alors la délégation a fait en sorte d’intégrer leurs demandes à celles qu'elle avait choisies.
A Paris, les deux journées de travail se sont déroulées dans un bon esprit. D'après Joël Allain, les entretiens ont été riches. L’idée essentielle a été de se faire comprendre. Il n'y a pas eu de langue de bois. En face, leurs interlocuteurs ont eu une écoute attentionnée malgré les positions différentes.
Plusieurs thématiques au menu de cette rencontre inédite :
1- Vérité et mémoire, dirigée par le Président Fritch, pour lever les malentendus. Des avancées significatives sont à noter ;
2- Santé et parcours des malades, là aussi des avancées significatives ont été remarquées ;
3- Questions génériques, par exemple avec l'effet des essais sur l’environnement, les impacts sociétaux et les conséquences économiques. Mais les revendications ciblées ont été difficiles à pondérer.
"Macron a donné le ton"
Pour Joël Allain, "aller à Paris n’a pas été une perte de temps. Des avancées seront visibles dans les mois qui viennent". Cette table ronde n’était pas une fin en soi mais l’élément déclencheur d’une accélération des démarches. C'est en septembre que les deux parties vont sérieusement se pencher sur ce qui a été discuté la semaine dernière à Paris.
Sur la présence du président de la République, "Emmanuel Macron a réellement donné le ton à la discussion, il a aussi donné le sens de la discussion avec les autres interlocuteurs métropolitains", selon le coordonnateur de la délégation.