A J-3 de l'ouverture des vols vers les Etats-Unis, pas moins de 4 000 touristes par mois sont attendus à partir de mai. Qu'en est il des réservations ? Du côté des agences touristiques, la tension monte. Tout ne serait pas prêt en terme de formalités pour accueillir les visiteurs américains.
Les Américains veulent-ils revenir en Polynésie ? Oui. Les agences de voyage confirment, la destination covid free attire : 1 000 touristes américains par semaine sont attendus en mai.
« On peut dire que ça repart, il faut qu’on soit prêt, mais il y a encore beaucoup d’interrogations autour du protocole sanitaire à respecter ", déclare Emmanuel Bonifait, directeur d'une agence de voyages.
Beaucoup de questions autour du protocole sanitaire et beaucoup d’amertume aussi côté touristes français. « Ben les Français, ils veulent venir…y’en a plein qui nous disent qu’ils sont vaccinés et qu’ils attendent l’ouverture des frontières », souligne Hiana Teharuru, responsable des ventes et agent de voyages.
Des touristes français frustrés qui espèrent, et des touristes américains heureux. Ils étaient 86 000 en 2019 à séjourner dans les hôtels ou sur des bateaux de croisière. Seule petite ombre au tableau : les premiers touristes n’ont pas eu la fameuse autorisation du haut-commissariat 6 jours avant de partir, le site n’était pas prêt. « Ce ne sera en effet pas le cas pour les 1ers vols. Les autorités locales vont s’adapter », précise Christopher Kozely, agent consulaire des Etats-Unis.
Formalités d'entrée en Polynésie
De bonnes perspectives pour ATN mais pas pour Air France qui passe par Vancouver et qui milite aujourd’hui pour que le même protocole sur la base d’un motif impérieux touristique soit appliqué aux visiteurs français pour la haute saison, premier marché émetteur depuis 2019. « Après une saison compliquée et une année catastrophique, on en a vraiment besoin », confirme Lionel Rault, directeur Air France Polynésie.
A Bora-Bora aussi, on affiche un large sourire. Les Américains représentent 42% de la clientèle touristique. Même l’an dernier, pendant la période noire ils étaient majoritaires.
Regardez le reportage de Natacha Szilagyi :