23 ans déjà que les accords "Franz" existent entre la France, l'Australie et la Nouvelle Zélande. Cette coopération permet la mise en commun des moyens civils et militaires des trois pays signataires en cas d’intervention dans un pays du Pacifique frappé par une catastrophe naturelle.
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La présidence de ce comité revient à la France depuis la réunion qui s'est tenue lundi matin à Arue. Dans un communiqué, le Haut - Commissariat précise que "l’année 2015 a une fois de plus permis de démontrer la pertinence des accords Franz qui ont garanti une action efficace et coordonnée de nos trois pays à l’occasion du passage du cyclone Pam au Vanuatu". Outre la vigilance météorologique, il s'agit aussi de déployer les moyens militaires adaptés en cas d'urgence.
Anton Ojala, représentant de la Nouvelle Zélande, revient sur "la nécessité, pour les trois grandes puissances dans le Pacifique, de se mobiliser en cas de catastrophe majeure". Le lieutenant colonel Clément Preault, chef d'état major de zone auprès du Haut-commissariat en Nouvelle Calédonie, parle "de retour d'expérience nécessaire, pour améliorer le dispositif actuel et mutualiser les moyens. On a eu au Vanuatu des hélicoptères français qui ont aidé au débarquement de bateaux néo-zélandais".
Risque cyclonique, le comité Frantz veille au grain - Mario Leroi / Jacques Damour
Un CASA déployé et des hélicoptères tricolores lors du cyclone Pam
En marge de la réunion des pays signataires et bénéficiaires des accords, Marie Baville,directrice de cabinet du Haut-Commissaire de la République en Polynésie française précise l'objectif: "pouvoir intervenir le plus rapidement possible sur un territoire où il y a eu un phénomène climatique ou naturel de type tsunami ou cyclone. Lors du cyclone Pam, c'est un CASA militaire tricolore qui a permis d'acheminer des bâches et un osmoseur".Anton Ojala, représentant de la Nouvelle Zélande, revient sur "la nécessité, pour les trois grandes puissances dans le Pacifique, de se mobiliser en cas de catastrophe majeure". Le lieutenant colonel Clément Preault, chef d'état major de zone auprès du Haut-commissariat en Nouvelle Calédonie, parle "de retour d'expérience nécessaire, pour améliorer le dispositif actuel et mutualiser les moyens. On a eu au Vanuatu des hélicoptères français qui ont aidé au débarquement de bateaux néo-zélandais".