Mercredi 20 novembre aura lieu la célébration de Matari’i ni’a. Comme chaque année, l’association Haururu a célébré les pléiades qui ouvrent la période d’abondance ou de disette selon la position des constellations dans le ciel.
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Dans la culture polynésienne, l’année se divise en deux saisons : Matari’i i ni’a, le temps de l’abondance, et Matari’i i raro, le temps de la disette. Mercredi 20 novembre, on entre dans la saison d'abondance. Comme chaque année, l’association Haurur célèbre les pléiades qui ouvrent la période d’abondance selon la position des constellations dans le ciel. Chants, orero, danses, et repas partagé sont au programme à partir de 17h à l’embouchure de Vaituoru à Papenoo. La célébration est ouverte à tous.
Les Unu font le lien entre la terre et le monde de l’invisible. "En choisissant Matari’i, les pléiades comme repère, ils avaient donc un repère fixe, c'est-à-dire un repère qui permettait de déterminer un jour de l'année comme le jour de la transition entre la période froide et période chaude", explique Jean-Claude Teriierooiterai, docteur en anthropologie, revient ici sur la signification des marqueurs de temps communs aux pays du triangle polynésien que sont Matarii ni’a et matari’i raro, les périodes d’abondance et de disette.
Matari’i Ni’a et Matari’i raro sont célébrées depuis l’an 2000 par l’association culturelle Haururu de la vallée de la Papenoo. "Ces festivités avaient disparu depuis le début du XIXe siècle avec la nouvelle religion", précise Jean-Claude Teriierooiterai.
Les Unu font le lien entre la terre et le monde de l’invisible. "En choisissant Matari’i, les pléiades comme repère, ils avaient donc un repère fixe, c'est-à-dire un repère qui permettait de déterminer un jour de l'année comme le jour de la transition entre la période froide et période chaude", explique Jean-Claude Teriierooiterai, docteur en anthropologie, revient ici sur la signification des marqueurs de temps communs aux pays du triangle polynésien que sont Matarii ni’a et matari’i raro, les périodes d’abondance et de disette.
Interview
Matari’i Ni’a et Matari’i raro sont célébrées depuis l’an 2000 par l’association culturelle Haururu de la vallée de la Papenoo. "Ces festivités avaient disparu depuis le début du XIXe siècle avec la nouvelle religion", précise Jean-Claude Teriierooiterai.
Interview