Santé : la formation des internes en Polynésie en question

Près de quarante internes en médecine effectuent chaque année leur stage à Tahiti. Le partenariat entre l’hôpital de Tahiti et les autorités médicales métropolitaines va être réactualisé.
Le président Edouard Fritch, accompagné du ministre de la Santé et de la Recherche, Patrick Howell, a rencontré, en début de semaine, à la Délégation de la Polynésie française, le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, Philippe Vigouroux, le représentant de l’Agence régionale de santé d’Aquitaine, Nicolas Portolon,  et le professeur Pierre Dubus, doyen de la faculté de médecine de Bordeaux.
 
Cette rencontre avait pour objectif d’aborder le sujet de l’affectation d’internes issus des épreuves nationales, dans les services de santé agréés en Polynésie française. Aujourd’hui, près de quarante d’entre eux effectuent chaque année leur stage à Tahiti, au cours de leur troisième cycle d’études médicales.
 

Une nouvelle convention

Les modalités d’organisation de la formation de ces internes en Polynésie française font l’objet d’une convention signée en 2011. Lors des discussions, il a été convenu que ce partenariat serait actualisé.
 
Un groupe de travail sera prochainement créé dans cette perspective, la nouvelle convention devant être signée d’ici quelques semaines. Afin de répondre aux besoins du fenua en matière de personnels de santé, l’Université de la Polynésie française a ouvert, en 2003, en partenariat avec l’Université Victor Segalen à Bordeaux, une formation d’études médicales de premier cycle. Les lauréats de la première année sont ensuite accueillis à Bordeaux, notamment en médecine, en odontologie, en pharmacie, en masso-kinésithérapie, en ergothérapie et en psychomotricité.