Un soldat polynésien mort au Mali

Albéric Riveta, jeune parachutiste polynésien, est mort hier, au Mali, lors d'un saut.
Alberic Riveta, jeune parachutiste polynésien, est mort accidentellement samedi 17 juin 2017, lors d'un saut, au Mali. Plusieurs militaires ont été blessés au cours de cette opération.

Selon l'Armée française, plusieurs parachutistes se sont blessés lors d'un saut et ont été immédiatement secourus. Mais le soldat de 1ère classe Albéric RIVETA du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers a été retrouvé en arrêt cardio-respiratoire. Il a été immédiatement pris en charge par les secours puis évacué par hélicoptère au rôle 2 de Gao (Mali), où il a été déclaré décédé à 04h00 (06h00 heure de Paris). 

Albéric Riveta est mort au Mali, le 17 juin 2017, lors d'un saut en parachute.

Dans un communiqué, l'Armée précise : 
"Les militaires de l’opération Barkhane participent depuis le 17 juin aux côtés de leurs partenaires maliens à une opération conjointe baptisée ''Aquila'' dans le secteur d’Almoustarat à une centaine de kilomètres au Nord de Gao.
Aquila s’inscrit dans une succession d’opérations réalisées dans cette région depuis plus d’un mois, visant à réassurer les forces armées maliennes dans un secteur où les groupes armés terroristes contestent leur présence. L'opération repose sur l’action coordonnée de la composante aérienne et aéromobile, l’infiltration de commandos maliens et français ainsi qu’un largage de nuit d’une centaine de parachutistes appartenant à la réserve opérationnelle de théâtre.
L'opération a été déclenchée le 17 juin à 22h45 (00h45 heure de Paris) depuis le poste de commandement interarmées de théâtre de N’Djaména au Tchad. Avec l’appui des avions de chasse, les parachutistes ont été largués vers 01h00 (03h00 heure de Paris) par trois avions de transport tactique (ATT) C160 de la composante aérienne sur une position reconnue et tenue par les commandos maliens et français. D’autres sections du GTIA 8 des FAMA ont appuyé l’opération aéroportée au sud-ouest d’Almoustarat.

L'opération se poursuit. Une enquête devra déterminer les circonstances et les causes de ce décès en opération."