Le succès grandissant du tamure en métropole

Pour 4 200 cfp, les participants doivent enchaîner épreuves physiques et chorégraphies apprises en temps réel au cours d'une séance qui va durer un peu plus de 4 heures. Le tout dirigé par une jeune chorégraphe polynésienne de Raiatea installée en métropole depuis plus de 10 ans.
Une trentaine de personnes participent à la deuxième édition du bootcamp tamure. "Je viens surtout me décrasser (...) et donner le meilleur de moi", confie Vaiana Rieu, une des participantes. Marie-Michèle Varin, elle, vient surtout pour découvrir l'aspect culturel de cette danse comme beaucoup des participantes à ce bootcamp tamure.

Au delà de l'effet mode, l'effet du dernier Disney Vaiana y est aussi pour beaucoup. Les danses polynésiennes attirent de plus en plus les femmes métropolitaines. "Les gens ont besoin de positif, de chaleur (...) On essaye de faire quelque chose où les gens peuvent se dépasser mais dans la joie", souligne Claudia Taina, danseuse, chorégraphe et directrice Artistique Association Manaloa