Le succès de la lutte auprès des jeunes

Au parc Paofai, samedi 20 avril, la fédération de lutte du Pays a organisé son championnat. Cette compétition clôture la saison fédérale. Petits et grands sont venus nombreux pour en découdre et ils ont visiblement apprécié.


 
Un lycra, un short de plage ou un collant… Une drôle de tenue pour des sumos. Cela est bien normal puisqu'il ne s'agit pas de sumos mais des Beach-wrestlers. Mais, comme les sumos, ils doivent sortir leur adversaire du cercle ou les amener au sol pour gagner. Pour cette journée de championnat, une soixantaine de participants étaient inscrits.

"On a un club de plus qui s'est crée sur Moorea (...) On a une section également sur Papara, la presqu'île. On commence à avoir des clubs en plus, c'est une bonne chose", explique Daniel Ray de la fédération polynésienne de lutte et disciplines associées. Anapa Putoa participe à cette journée, il enseigne le jiu jitsu à Papara. C’est la première fois qu’il participe avec ses élèves à une compétition. "Il y a une bonne dynamique (...) C'est une sport que je compte développer sur la côte ouest à Papara", confie Anapa.

En trois ans, le nombre de licenciés à presque triplé. La fédération compte aujourd’hui près de 800 adhérents. En grande partie des enfants. Malgré leur jeune âge, ils prennent cette compétition très au sérieux. "C'est plus avec le mental que je gagne (...) Ce n'est qu'avec les plus forts que je fais la technique", confie Moea Teahi, jeune compétitrice. Son papa, Teina, reconnaît que ses enfants inscrits à Moorea avec Henri Burns sont bien coatchés. "Cela leur apprend la discipline et le respect de l'adversaire". Son fils, Nunui, est lui aussi un adepte de ce sport. Le jeune garçon a lui aussi participé à cette journée de compétition. "Le plus difficile, c'est le mental. Quand tu perds un combat, c'est difficile à reprendre les autres".