Hier, mercredi 22 juillet, la mythique vague de Teahupo'o était réveillée. Prévue depuis quelques jours, la houle était bien au rendez-vous, les surfeurs aussi, ainsi que les professionnels de l'image et les simples badauds.... Retour en images sur cette journée de surf épique.
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Retour en images sur cette journée... 5 minutes 30 d'adrénaline, de force et de beauté... que vous propose notre camerman Gilles Hucault :
La houle a tenu ses promesses, hier, mercredi 22 juillet. Surfeurs, photographes, cameramen, producteurs ou simples curieux... Tous étaient au rendez-vous dès l'aube sur le sport de Teahupo'o. Mais, finalement, la matinée a plutôt était calme, la houle s'est mise à monter au milieu de la journée.
Les surfeurs locaux, habitués de charger du gros, étaient sur le spot. Le jeune prodige Matahi Drollet qui s'était illustré en septembre dernier en surfant une vague d'au moins 6 mètres, a réitéré ses exploits. Encore fois, le jeune surfeur a montré qu'il n'avait pas froid aux yeux. Mais, il n'est pas le seul.... L'emblématique Raimana Van Bastolaer, l'un des meilleurs connaisseurs de Teahupo'o, a aussi prouvé qu'il était encore en forme. Il est l'un des surfeurs qui a le plus chargé durant la journée. Tikanui Smith, bien connu pour ses sessions de free ride, était également de la partie.
D'autres confrères, notamment en body board, ont fait le show....
Les surfeurs locaux n'étaient pas les seuls à s'être déplacés pour cette journée épique. Un certain nombre de surfeurs étrangers étaient aussi sur place. Florent Carmin, un ancien champion de ski nautique aujourd'hui connu pour ses documentaires de sports extrêmes, était présent avec une équipe de sportifs internationaux. Parachutistes, professionnels du wind suite et du best jump, certains d'entre eux ont pris leur courage à deux mains pour affronter le monstre.... "En toute sécurité", a tenu à rappeler le réalisateur français dont les images de la session de ce mercredi pourraient être distribuées dans une centaine de pays et vues par près de 60 millions de personnes.
La houle de sud-ouest qui s'est levée vers 12h a rendu les conditions plus difficiles : la vague se fermant, elle se transforme en mâchoire et devient, donc, beaucoup plus dangereuse pour les surfeurs. Des conditions qui, selon les témoins sur place, étaient comparable au Red Code de 2011. Seuls quelques irréductibles ont tenté de surfer le monstre à la rame, mais ils sont restés rares. La majorité a préféré se faire tracter en Tow-in, c'est-à-dire en jet-ski.
Certains surfeurs ont offert du beau spectacle au public et aux professionnels de l'image venus en nombre sur le spot. Il y a eu des magnifiques rides mais aussi des chutes parfois impressionnantes.
Retour en images sur cette journée épique :
Teahupo'o semble protéger par le mana car aucun blessé n'a été constaté sur le spot au cours la journée. Pourtant, la sécurité n'était pas au rendez-vous. "C'était la jungle", a confié notre reporter sur place. Finalement, les surfeurs étaient moins nombreux que les bateaux de touristes ou de photographes et cameramen. Situés parfois trop près du monstre, certains d'entre eux, et particulièrement les embarcations de badauds, n'ont visiblement pas pris conscience du danger et mis la vie en danger des personnes à bord.
Pourtant en février 2014, dans un documentaire Inside the monster, certains professionnels de l'image comme du milieu du surf dénonçaient déjà la prise de risque de certains bateaux et le manque de sécurité du spot lors de grosse session sauvage.
Regardez le documentaire Inside the monster :
Les surfeurs locaux, habitués de charger du gros, étaient sur le spot. Le jeune prodige Matahi Drollet qui s'était illustré en septembre dernier en surfant une vague d'au moins 6 mètres, a réitéré ses exploits. Encore fois, le jeune surfeur a montré qu'il n'avait pas froid aux yeux. Mais, il n'est pas le seul.... L'emblématique Raimana Van Bastolaer, l'un des meilleurs connaisseurs de Teahupo'o, a aussi prouvé qu'il était encore en forme. Il est l'un des surfeurs qui a le plus chargé durant la journée. Tikanui Smith, bien connu pour ses sessions de free ride, était également de la partie.
D'autres confrères, notamment en body board, ont fait le show....
Les surfeurs locaux n'étaient pas les seuls à s'être déplacés pour cette journée épique. Un certain nombre de surfeurs étrangers étaient aussi sur place. Florent Carmin, un ancien champion de ski nautique aujourd'hui connu pour ses documentaires de sports extrêmes, était présent avec une équipe de sportifs internationaux. Parachutistes, professionnels du wind suite et du best jump, certains d'entre eux ont pris leur courage à deux mains pour affronter le monstre.... "En toute sécurité", a tenu à rappeler le réalisateur français dont les images de la session de ce mercredi pourraient être distribuées dans une centaine de pays et vues par près de 60 millions de personnes.
Des vagues parfois spectaculaires
La houle de sud-ouest qui s'est levée vers 12h a rendu les conditions plus difficiles : la vague se fermant, elle se transforme en mâchoire et devient, donc, beaucoup plus dangereuse pour les surfeurs. Des conditions qui, selon les témoins sur place, étaient comparable au Red Code de 2011. Seuls quelques irréductibles ont tenté de surfer le monstre à la rame, mais ils sont restés rares. La majorité a préféré se faire tracter en Tow-in, c'est-à-dire en jet-ski.
Certains surfeurs ont offert du beau spectacle au public et aux professionnels de l'image venus en nombre sur le spot. Il y a eu des magnifiques rides mais aussi des chutes parfois impressionnantes.
Retour en images sur cette journée épique :
Des problèmes de sécurité
Teahupo'o semble protéger par le mana car aucun blessé n'a été constaté sur le spot au cours la journée. Pourtant, la sécurité n'était pas au rendez-vous. "C'était la jungle", a confié notre reporter sur place. Finalement, les surfeurs étaient moins nombreux que les bateaux de touristes ou de photographes et cameramen. Situés parfois trop près du monstre, certains d'entre eux, et particulièrement les embarcations de badauds, n'ont visiblement pas pris conscience du danger et mis la vie en danger des personnes à bord.
Pourtant en février 2014, dans un documentaire Inside the monster, certains professionnels de l'image comme du milieu du surf dénonçaient déjà la prise de risque de certains bateaux et le manque de sécurité du spot lors de grosse session sauvage.
Regardez le documentaire Inside the monster :