Le monstre Teahupo'o en pleine action...

Mercredi 22 juillet, la houle était au rendez-vous sur Teahupo'o...Les surfeurs et les badauds aussi !
Hier, mercredi 22 juillet, la mythique vague de Teahupo'o était réveillée. Prévue depuis quelques jours, la houle était bien au rendez-vous, les surfeurs aussi, ainsi que les professionnels de l'image et les simples badauds.... Retour en images sur cette journée de surf épique.
Retour en images sur cette journée... 5 minutes 30 d'adrénaline, de force et de beauté... que vous propose notre camerman Gilles Hucault :
La houle a tenu ses promesses, hier, mercredi 22 juillet. Surfeurs, photographes, cameramen, producteurs ou simples curieux... Tous étaient au rendez-vous dès l'aube sur le sport de Teahupo'o. Mais, finalement, la matinée a plutôt était calme, la houle s'est mise à monter au milieu de la journée.

Les vagues étaient au rendez- vous ce mercredi 22 juillet
Le monstre Teahupo'o

Le monstre se réveille.... 22/07/15
Teahupo'o impressionnant.... 22/07/15

Les surfeurs locaux, habitués de charger du gros, étaient sur le spot. Le jeune prodige Matahi Drollet qui s'était illustré en septembre dernier en surfant une vague d'au moins 6 mètres, a réitéré ses exploits. Encore fois, le jeune surfeur a montré qu'il n'avait pas froid aux yeux. Mais, il n'est pas le seul.... L'emblématique Raimana Van Bastolaer, l'un des meilleurs connaisseurs de Teahupo'o, a aussi prouvé qu'il était encore en forme. Il est l'un des surfeurs qui a le plus chargé durant la journée. Tikanui Smith, bien connu pour ses sessions de free ride, était également de la partie.

Le jeune Matahi Drollet a montré encore une fois qu'il n'avait pas froid aux yeux.
Matahi Drollet, 22/07/15
Raimana Van Bastolaer a montré qu'il était toujours un fin connaisseur de cette vague redoutée de tous...
Raimana Van Bastolaer, 22/07/15

D'autres confrères, notamment en body board, ont fait le show....

Les body boarders ont également répondu présent pour cette journée épique
Un body boarder lors de la session du mercredi 22 juillet à Teahupo'o

Les surfeurs locaux n'étaient pas les seuls à s'être déplacés pour cette journée épique. Un certain nombre de surfeurs étrangers étaient aussi sur place. Florent Carmin, un ancien champion de ski nautique aujourd'hui connu pour ses documentaires de sports extrêmes, était présent avec une équipe de sportifs internationaux. Parachutistes, professionnels du wind suite et du best jump, certains d'entre eux ont pris leur courage à deux mains pour affronter le monstre.... "En toute sécurité", a tenu à rappeler le réalisateur français dont les images de la session de ce mercredi pourraient être distribuées dans une centaine de pays et vues par près de 60 millions de personnes.


Des vagues parfois spectaculaires


La houle de sud-ouest qui s'est levée vers 12h a rendu les conditions plus difficiles : la vague se fermant, elle se transforme en mâchoire et devient, donc, beaucoup plus dangereuse pour les surfeurs. Des conditions qui, selon les témoins sur place, étaient comparable au Red Code de 2011. Seuls quelques irréductibles ont tenté de surfer le monstre à la rame, mais ils sont restés rares. La majorité a préféré se faire tracter en Tow-in, c'est-à-dire en jet-ski. 

Au vu des grosses conditions, le jeune Matahi Drollet se fait tracter en Tow-in pour prendre sa vague...
Un surfeur se fait tracter en tow-in lors de la grosse session de surf de ce mercredi 22 juillet à Teahupo'o

Certains surfeurs ont offert du beau spectacle au public et aux professionnels de l'image venus en nombre sur le spot. Il y a eu des magnifiques rides mais aussi des chutes parfois impressionnantes.

Retour en images sur cette journée épique :


Des problèmes de sécurité


Teahupo'o semble protéger par le mana car aucun blessé n'a été constaté sur le spot au cours la journée. Pourtant, la sécurité n'était pas au rendez-vous. "C'était la jungle", a confié notre reporter sur place. Finalement, les surfeurs étaient moins nombreux que les bateaux de touristes ou de photographes et cameramen. Situés parfois trop près du monstre, certains d'entre eux, et particulièrement les embarcations de badauds, n'ont  visiblement pas pris conscience du danger et mis la vie en danger des personnes à bord.

Certains bateaux de touristes étaient au plus près de la vague, posant ainsi un problème de sécurité sur le spot .
Hier, mercredi 22 juillet, il y avait parfois plus de bateaux que de riders !

Pourtant en février 2014, dans un documentaire Inside the monster, certains professionnels de l'image comme du milieu du surf dénonçaient déjà la prise de risque de certains bateaux et le manque de sécurité du spot lors de grosse session sauvage.

Regardez le documentaire Inside the monster :