Surf aux JO 2024 : Tahiti n'a pas les faveurs du président du CIO

La Polynésie est candidate pour accueillir les épreuves de surf des Jeux Olympiques de 2024 sur le spot de Teahupoo... mais cette option n'est pas vue d'un très bon oeil par Thomas Bach, en raison de son éloignement. La décision finale revient maintenant au comité d'organisation des JO.
Le président du CIO, Thomas Bach, interrogé sur la candidature de Tahiti pour la tenue de l'épreuve de surf aux Jeux olympiques en 2024, a affirmé jeudi qu'il préférait une option "proche du centre des Jeux", à Paris.

Cinq sites ont officiellement déposé lundi leur candidature pour accueillir les épreuves de surf aux JO de Paris-2024 : Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes), Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Lacanau (Gironde), associée à Bordeaux-Métropole, La Torche (Finistère) et l'île polynésienne de Tahiti.

Rester "proche du centre des Jeux"

"Le choix est maintenant dans les mains du Comité d'organisation. Mais je l'avais dit en juin à Lausanne et je n'ai pas changé d'avis: mon opinion personnelle est que si vous avez deux candidatures ou plus, d'un même niveau sportif, je préfère clairement l'option qui est proche du centre des Jeux afin que les athlètes et les spectateurs puissent profiter de l'atmosphère des Jeux", a déclaré M. Bach à l'issue d'une réunion de la Commission exécutive du CIO à Lausanne.

Le surf fera son entrée aux JO de Tokyo en 2020. Mais la présence de cette discipline en 2024 aux Jeux de Paris n'est pas encore certaine, en raison de l'éloignement des sites de surf de la capitale. Le CIO doit valider définitivement la présence du surf à ces JO en décembre 2020.