Le roman Pina de Titaua Peu a remporté le Prix 2017 Eugène Dabit du roman populiste. Rencontre avec l'auteure revenue au fenua cette semaine.
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Jeudi 30 novembre, à l’Hôtel du Nord à Paris, Titaua Peu a reçu des mains du slameur et poète Grand Corps Malade le prix Eugène Dabit du roman populiste pour son roman Pina (Au Vent des îles), deuxième roman de Titaua Peu après Mutismes (Haere Po). La romancière l'a emporté face à Arno Bertina (Des Châteaux qui brûlent, Verticales), Sorj Chalandon (Le jour d’avant, Grasset), Thomas Flahaut (Ostwald, L’Olivier) et Frédéric Viguier (Aveu de faiblesses, Albin Michel).
Revenue cette semaine à Tahiti, Titaua Peu s'est dite fière d'avoir reçu un tel prix. "Titaua Peu, l'inconnue de Paris est primée pas seulement pour le message mais aussi la qualité de l'écriture", confie l'auteure polynésienne.
Livre "coup de poing", Pina brosse le portrait d’une Polynésie déchirée où deux mondes parallèles se côtoient sans se voir. A travers l'histoire d'une famille, celle d'Auguste, de Ma et de leurs enfants, dont Pina, petite fille délaissée, Titaua Peu lève le voile sur les violences morales, affectives, sexuelles et sociales auxquelles tous doivent survivre.
Le prix Eugène Dabit, créé en 1931 par Antonine Coullet-Tessier, récompense une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu’il s’en dégage une authentique humanité », comme le précise l’académie française.
Revenue cette semaine à Tahiti, Titaua Peu s'est dite fière d'avoir reçu un tel prix. "Titaua Peu, l'inconnue de Paris est primée pas seulement pour le message mais aussi la qualité de l'écriture", confie l'auteure polynésienne.
Interview
Livre "coup de poing", Pina brosse le portrait d’une Polynésie déchirée où deux mondes parallèles se côtoient sans se voir. A travers l'histoire d'une famille, celle d'Auguste, de Ma et de leurs enfants, dont Pina, petite fille délaissée, Titaua Peu lève le voile sur les violences morales, affectives, sexuelles et sociales auxquelles tous doivent survivre.
Le prix Eugène Dabit, créé en 1931 par Antonine Coullet-Tessier, récompense une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu’il s’en dégage une authentique humanité », comme le précise l’académie française.