Le monde sportif polynésien continu de régler ses comptes par tribunal interposé. Le 4 août, la cour d'appel décidait d'annuler l'élection du président du Tahiti Nui Pacific Game. Jeudi 18 août, le COPF déclarait avoir eu gain de cause dans la contestation de cette élection.
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Contestée par le comité olympique et les fédérations de boxe et de voile, l'élection du président de Tahiti Nui Pacific Game, l’association en charge de la participation des athlètes polynésiens aux jeux en Papouasie l’an passé, a finalement été annulée par les tribunaux. Une décision de justice qui, pour le COPF, est révélatrice de dysfonctionnements au sein du sport polynésien.
Jeudi 18 août, Tauhiti Nena a tenu une conférence de presse pour se faire entendre par le gouvernement. Le président de la fédération tahitienne de boxe et du Comité Olympique de la Polynésie française a exprimé son souhait de faire le bilan sur la décision judiciaire rendue par la Cour d’appel de Papeete le 4 août dernier. Cette dernière a rejeté la demande de mise hors de cause présentée par Gérald Huioutu, ancien président de l’association Tahiti Nui Pacific Games et directeur adjoint de la direction de la jeunesse et des sports. La Cour l’a également condamné à payer les frais procéduraux engagés par le COPF.
Au départ, ce sont les présidents des différentes fédérations de sport qui ont intenté une action contre ce dernier en octobre 2015. Le litige portait alors sur l’élection controversée de Huioutu à la tête de cette association, plusieurs fédérations sportives n’ayant pas participé au vote, notamment celles de la boxe et de la voile. Par voie de conséquence, le COPF et les présidents des fédérations contestaient une gestion illégale des fonds publics de cette association (à hauteur de 120 millions de francs pacifique), par un président qu’ils estimaient illégitime.
La justice a de nouveau statué dans le sens du COPF, et l’assemblée générale de l’association Tahiti Nui Pacific Games sera convoquée pour procéder à une nouvelle élection de son président et de son bureau. Ce dysfonctionnement dans le milieu du sport polynésien n’est pas un acte isolé. Le COPF reproche également à l’association Tahiti Nui Pacific Games d’avoir vendu des produits dérivés avec le logo du Comité Olympique, sans que ce dernier n’en perçoive les bénéfices. La justice n’a pas encore été saisie sur ce sujet.
Les explications de Tauhiti Nena :
Une prochaine élection qui, faute de rassembler, aura peut-être le mérite de clarifier la situation entre les diverses entités du monde sportif. Dans tous les cas, Gérald Huioutu, l'ancien président du TNG, estime que cette décision est satisfaisante.
Jeudi 18 août, Tauhiti Nena a tenu une conférence de presse pour se faire entendre par le gouvernement. Le président de la fédération tahitienne de boxe et du Comité Olympique de la Polynésie française a exprimé son souhait de faire le bilan sur la décision judiciaire rendue par la Cour d’appel de Papeete le 4 août dernier. Cette dernière a rejeté la demande de mise hors de cause présentée par Gérald Huioutu, ancien président de l’association Tahiti Nui Pacific Games et directeur adjoint de la direction de la jeunesse et des sports. La Cour l’a également condamné à payer les frais procéduraux engagés par le COPF.
La justice a de nouveau statué dans le sens du COPF
Au départ, ce sont les présidents des différentes fédérations de sport qui ont intenté une action contre ce dernier en octobre 2015. Le litige portait alors sur l’élection controversée de Huioutu à la tête de cette association, plusieurs fédérations sportives n’ayant pas participé au vote, notamment celles de la boxe et de la voile. Par voie de conséquence, le COPF et les présidents des fédérations contestaient une gestion illégale des fonds publics de cette association (à hauteur de 120 millions de francs pacifique), par un président qu’ils estimaient illégitime.
La justice a de nouveau statué dans le sens du COPF, et l’assemblée générale de l’association Tahiti Nui Pacific Games sera convoquée pour procéder à une nouvelle élection de son président et de son bureau. Ce dysfonctionnement dans le milieu du sport polynésien n’est pas un acte isolé. Le COPF reproche également à l’association Tahiti Nui Pacific Games d’avoir vendu des produits dérivés avec le logo du Comité Olympique, sans que ce dernier n’en perçoive les bénéfices. La justice n’a pas encore été saisie sur ce sujet.
Les explications de Tauhiti Nena :
Une prochaine élection qui, faute de rassembler, aura peut-être le mérite de clarifier la situation entre les diverses entités du monde sportif. Dans tous les cas, Gérald Huioutu, l'ancien président du TNG, estime que cette décision est satisfaisante.