Tourisme, les charters prennent l’eau

Parmi les activités touristiques touchées de plein fouet par la crise du covid-19, les croisières en bateaux charters sont très inquiètes. Celles qui ont misé sur le tourisme local s’en sortent un peu mieux.
 

Le charter prend l’eau


En marge de la crise qui touche le secteur aérien, l'activité de plaisance est elle aussi frappée de plein fouet. Tous les charters ont été annulés depuis le 20 mars et les bateaux ont été immobilisés. Une perte sèche pour les loueurs qui en moyenne, facturent 10 000 francs par jour et par personne pour une balade vers Tetiaroa ou Moorea.
 

Reprise timide et très incertaine


Depuis mercredi 13 Mai, l'activité a repris sous conditions. L’activité concerne à peu près 120 bateaux repartis entre les îles sous le vent, les Tuamotu et les îles du vent. Pour l’instant ils peuvent naviguer à condition de rester au sein de leur archipel.

 

Clientèle locale vs clientèle extérieure


Les sociétés qui ont misé leur développement sur la clientèle locale espèrent  s’en sortir plus facilement. C’est le cas de Nicolas Toussaint  qui organise des charters sur Tetiaroa.

On va réussir à compenser ces deux mois (de fermeture) en travaillant un peu plus au mois de Mai – Nicolas Toussaint, gérant de Ihitai Charters Tahiti

Son activité est moins impactée car la plupart de ses clients sont toujours là et on facilement accepté des reports de croisières à plus tard.

Autre son de cloche chez Hereiti Ma, elle s’est endettée pour acheter deux catamarans et s’est positionnée sur une clientèle métropolitaine qui dans son ensemble à dû annuler tous ces séjours à venir. Hereiti est accroché à l’espoir d’une réouverture des lignes aériennes qui permettrait de sauver la saison Juillet- Aout mais c’est plus qu’incertain

Est-ce que les vols internationaux vont être relancés ?  […] si c’est reporté il va falloir tout revoir - Hereiti Ma, gérante de Herevei Charters


Laurence Pourtau et Sandro Ly sont allés au yacht club d'Arue à la rencontre de ces deux 2 chefs d'entreprises. Regardez leur reportage:
©polynesie