60 millions de noix de coco tombent chaque année en Polynésie. Un trésor pour Benoit Parnaudeau. Cet entrepreneur monte son projet "Cocorig" porté lors du concours tech4islands. Son objectif : produire des cordages à partir des fibres de noix de coco pour débarrasser nos lagons du plastique.
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Remplacer les lignes par des cordages de fibres de coco, c'est le projet ambitieux de Benoit Parnaudeau. Originaire de La Rochelle, en Charente-Maritime, ce spécialiste du matelotage, arrivé il y a six ans au fenua, est convaincu de tenir un bon filon, à l'image de ce qui se fait dans d'autres pays comme l'Asie. "En Inde ou au Sri Lanka, cela fait déjà 150 ans qu'ils ont crée des machines pour faire des cordages, ce n'est pas des cordages très élaborés mais on peut acheter sur internet des rouleaux de cent mètres de fibres de coco".
En plus de ces qualités mécaniques, la fibre de noix de coco est une matière biodégradable donc respecteuse de l'environnement. En discussion avec la direction des Ressources marines, Benoit espère compter sur le soutien des communes des Tuamotu pour faire le lien avec les copraculteurs, notamment.
En plus de ces qualités mécaniques, la fibre de noix de coco est une matière biodégradable donc respecteuse de l'environnement. En discussion avec la direction des Ressources marines, Benoit espère compter sur le soutien des communes des Tuamotu pour faire le lien avec les copraculteurs, notamment.