Jeudi 1er juin, au tribunal correctionnel de Papeete, les accusés ont défilé à la barre.Le premier à s'être présenté est un père de famille récidiviste, le deuxième est un jeune receleur, le troisième enfin est un homme déjà bien connu pour outrages à magistrats et dégradations de biens matériels.
•
C'est vêtu d’un t-shirt noir et d’un short, les pied nus, que le père de famille, déjà connu des services judiciaires, est arrivée à la barre tête baissée. L'homme cumule les interpellations. Les gendarmes se sont rendus à deux reprises à son domicile pour saisir et détruire ses plantations de cannabis. La dernière interpellation remonte au 19 avril, la gendarmerie le surprend alors avec une livraison de paka mais aussi avec son arme de "chasse", dixit l'accusé.
Lors de son audience, le procureur lui a néanmoins rappelé que la détention d’une arme restait un délit. A la barre, l’homme avoue être un grand consommateur de cannabis depuis l'âge de 14 ans. Il raconte aussi que, depuis le départ de sa femme du domicile conjugal, il lui arrive d’échanger son paka contre de la nourriture pour ses enfants.
Des mots qui semblent avoir touché le tribunal, qui sera finalement plus clément que l’avocat général. Si le procureur a requis à son encontre un an de prison ferme avec mandat de dépôt et obligation de soins, le tribunal a décidé d’aménager sa peine. Il lui épargne la case prison mais l'accusé devra porter un bracelet électronique.
La deuxième affaire concerne un jeune receleur aux multiples condamnations. Cette fois-ci, la justice lui reproche d'avoir volé un scooter avant de le revendre. Le jeune récidiviste aurait revendu l'engin au prix de 20 000 cfp à un autre jeune homme. Mais, lorsque ce dernier tente de le récupérer, le scooter a disparu.
C’est sur dénonciation d’une amie de la victime que cette affaire arrive entre les mains des gendarmes. Le receleur recidiviste est déjà bien connu de la justice, il a été jugé pour les même faits en 2009, en 2011 et en 2016. Il avait alors été condamné à des travaux d’interêts généraux et à de la prison avec un aménagement de peine. Jeudi, lors de son audience, le procureur a requis une peine de trois mois de prison ferme. Une peine confirmée par le tribunal.
Une troisième homme est passé à la barre jeudi. Il s’agit d’ un père de famille de six enfants. L'homme a été plusieurs fois condamné pour outrages à magistrats et dégradations de biens matériels.
L'accusé, qui se revendique d'une lignée royale, avait dégradé à coups de chaises une voiture de la gendarmerie et insulté des policiers municipaux venus voir s'il ne maltraitait pas sa fille. Le suspect a finalement été condamné à huit mois de prison dont quatre avec sursis, mise a l’épreuve et obligation de soin et d’indeminiser la victime.
Lors de son audience, le procureur lui a néanmoins rappelé que la détention d’une arme restait un délit. A la barre, l’homme avoue être un grand consommateur de cannabis depuis l'âge de 14 ans. Il raconte aussi que, depuis le départ de sa femme du domicile conjugal, il lui arrive d’échanger son paka contre de la nourriture pour ses enfants.
Des mots qui semblent avoir touché le tribunal, qui sera finalement plus clément que l’avocat général. Si le procureur a requis à son encontre un an de prison ferme avec mandat de dépôt et obligation de soins, le tribunal a décidé d’aménager sa peine. Il lui épargne la case prison mais l'accusé devra porter un bracelet électronique.
Un rececleur multirécidiviste
La deuxième affaire concerne un jeune receleur aux multiples condamnations. Cette fois-ci, la justice lui reproche d'avoir volé un scooter avant de le revendre. Le jeune récidiviste aurait revendu l'engin au prix de 20 000 cfp à un autre jeune homme. Mais, lorsque ce dernier tente de le récupérer, le scooter a disparu.
C’est sur dénonciation d’une amie de la victime que cette affaire arrive entre les mains des gendarmes. Le receleur recidiviste est déjà bien connu de la justice, il a été jugé pour les même faits en 2009, en 2011 et en 2016. Il avait alors été condamné à des travaux d’interêts généraux et à de la prison avec un aménagement de peine. Jeudi, lors de son audience, le procureur a requis une peine de trois mois de prison ferme. Une peine confirmée par le tribunal.
4 mois de prison ferme
Une troisième homme est passé à la barre jeudi. Il s’agit d’ un père de famille de six enfants. L'homme a été plusieurs fois condamné pour outrages à magistrats et dégradations de biens matériels.
L'accusé, qui se revendique d'une lignée royale, avait dégradé à coups de chaises une voiture de la gendarmerie et insulté des policiers municipaux venus voir s'il ne maltraitait pas sa fille. Le suspect a finalement été condamné à huit mois de prison dont quatre avec sursis, mise a l’épreuve et obligation de soin et d’indeminiser la victime.