Transport aérien : le succès du "low cost"

Le trafic aérien poursuit sa progression en 2019 avec 11, 8% au 1er trimestre de l'année. C'est la plus fore hausse qu'ait connu l'aéroport de Tahiti. L'ouverture du ciel polynésien à la concurrence en est la principale raison.
Les compagnies historiques font la grimace quand les nouveaux arrivants affichent un large sourire. Si Air Tahiti Nui reste leader, la compagnie au tiare perd plus de 13.000 passagers par rapport à la même période en 2018. Une baisse dûe, en partie, à des vols charters vers l’Asie qui n’ont pas été reconduits cette année. Derrière elle, Air France s’accroche et accroît même ses chiffres grâce à la confiance de 500 passagers.

Face à eux, une société low cost, mais aussi United Airlines qui en seulement 6 mois s’empare de la troisième place avec 9, 8% de parts de marché du trafic aérien. La compagnie américaine s’est imposée en raflant la clientèle croisière grâce à un programme de fidélité très performant, selon une analyse d’ADT. Les tarifs très attractifs proposés par French Bee permettent à la compagnie à bas coût de s’aligner à la 4e position en moins d’1 an, l’entreprise fondée par Jean-Paul Dubreuil s’accapare ainsi 9, 6% du marché.

Sur le marché pacifique, Air New Zealand recule de près de 10% et moins 15% pour Latam Airlines. Contrairement à Hawaian Airlines et Air Calin qui sont en progression constante. Ces prochains mois devraient être encore plus bénéfiques pour quelques compagnies. L’entreprise hawaïenne qui sera dotée de dreamliner en 2021 reconduit sa seconde fréquence hebdomadaire dès le mois de juin. French Bee, elle, souhaite faire mieux, en rajoutant un vol supplémentaire soit une fréquence de 3 vols par semaine. Ces bons chiffres font de Tahiti-Faa’a le 18ème grand aéroport de la France, en terme de trafic annuel de passagers, le 4ème en Outre-mer.
 
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