Un 1er mai sans muguet mais avec des revendications

Pas de muguets au bord des routes ni chez les fleuristes pour ce 1er mai. Mais, une rencontre prévue entre partenaires sociaux et le gouvernement Fritch. Parmi les sujets qui seront abordés : l'arrivée des fonctionnaires, la perte des emplois liés à la crise sanitaire... 

Comme l'annee dernière à la même date, on ne trouve pas un seul muguet sur le bord des routes ni chez les fleuristes. Le brin porte-bonheur, symbole de la fête du travail, n'échappe pas au marasme ambiant provoqué par la Covid-19.

Le 1er mai c'est aussi la traditionnelle rencontre entre partenaires sociaux et le gouvernement Fritch. Les centrales syndicales vont faire part de leur inquiétude sur l'arrivée des 1200 fonctionnaires de l'État, prévue entre juin et août. Des fonctionnaires en provenance d'Europe très touchés par les variants du coronavirus. Sur les 3 millions de morts dans le monde liés à l'épidémie, un tiers des personnes sont décédées en Europe.


Concernant les 15 000 emplois perdus durant la crise sanitaire, équivalent temps plein, la CSTP/FO va demander la création non plus d'une caisse de chômage mais d'un fonds d'aides pour ceux qui ont perdu injustement leur emploi. De son côté, Atia i mua fera part de son intention de changer les règles de la représentativité des élus dans les entreprises, Atia i mua demandera que les accords soient signés par les seuls syndicats majoritaires, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.