La lutte contre le trafic de stupéfiants en Polynésie française est une priorité pour les autorités de l’Etat et du pays. L’augmentation des violences liées à la consommation ou au trafic d’Ice ont des répercussions au sein des familles et alimentent le sentiment d’insécurité.
Si le cannabis reste la première drogue consommée en Polynésie française, la consommation de méthamphétamine s’est banalisée et touche désormais toutes les couches de la société en particulier les plus jeunes. En effet, la tranche des moins de 20 ans consommant de l’ice a doublé entre 2018 et 2019 (environ 4% des nouveaux patients pris en charge par le Centre de consultation spécialisé en alcoologie et toxicomanie (CCSAT) en 2019 contre 2% en 2018).
La lutte contre le trafic de drogues, et plus particulièrement de l’ice, constitue donc une priorité au regard des infractions constatées à la législation sur la consommation de produits et de plantes classés comme stupéfiants. En effet, le taux pour 1 000 habitants est multiplié par deux comparé au taux national (6,38 contre 3,20 en 2019).
Un plan stratégique de lutte contre la consommation d’ice