La première réunion de la Commission d’Information auprès des anciens sites d’expérimentations nucléaires du Pacifique s'est tenue ce matin. Outre le haut-commissaire, Lionel Beffre, était aussi présent le Délégué à la sûreté nucléaire (DSND), de même que les écologistes et associations.
•
La Commission d'Information auprès des anciens sites d'expérimentations nucléaires du Pacifique a été mise en place le 4 mai 2015 par arrêté ministériel. Elle consacre le droit à l'information pour les anciens sites d'expérimentations nucléaires du Pacifique. Ce matin, elle s'est tenue à la résidence du haut-commissaire à Papeete.
"Analogue à celles qui existent, en métropole, auprès des installations nucléaires de base secrètes (INBS) et des ports militaires (Toulon, Brest, Cherbourg) dans lesquelles sont stationnés les navires militaires à propulsion nucléaire, elle s’inscrit dans une démarche de transparence sur la question du nucléaire", explique un communiqué du haut-commissariat.
Une commission pour plus d’information sur les essais nucléaires
Reportage de Hélène Harte / Gilles Hucault + invités :
"Cette information porte sur la sûreté nucléaire et la radioprotection ainsi que sur les conséquences pour la population et sur l’environnement des activités exercées sur les anciens sites d’implantation d’installations nucléaires de Mururoa et Fangataufa", poursuit le communiqué qui indique que "ce droit à l'information pour tout citoyen, est mis en oeuvre dans le cadre de cette commission selon des modalités conciliant les principes d'organisation de la sûreté nucléaire et de la radioprotection avec les exigences de la défense nationale."
Selon le haut-commissariat, "cette démarche vise aussi à renforcer l'information du public, au moment où les travaux de rénovation du système dit "TELSITE" de surveillance géomécanique de l'atoll de Moruroa nécessitent, entre 2015 et 2017, la présence sur cet atoll de près de 120 intervenants".
Pour le président de l'association Moruroa e tatou, qui défend les intérêts des anciens travailleurs du CEP, cette réunion ne lui apprend rien de nouveau :
- la Polynésie française ;
- les communes concernées ;
- les intérêts économiques et sociaux ;
- les associations agréées de protection de l'environnement ;
- les services de l'Etat (hors ministère de la Défense) ;
- le ministère de la Défense.
"Analogue à celles qui existent, en métropole, auprès des installations nucléaires de base secrètes (INBS) et des ports militaires (Toulon, Brest, Cherbourg) dans lesquelles sont stationnés les navires militaires à propulsion nucléaire, elle s’inscrit dans une démarche de transparence sur la question du nucléaire", explique un communiqué du haut-commissariat.
Une commission pour plus d’information sur les essais nucléaires
Reportage de Hélène Harte / Gilles Hucault + invités :
- Bernard Dupraz, délégué à la sûreté nucléaire (DSND)
- Paul Fouilland, contrôleur général des armées en charge du dossier TELSITE
Une commission pour plus d'information sur les essais nucléaires
Informer le public
"Cette information porte sur la sûreté nucléaire et la radioprotection ainsi que sur les conséquences pour la population et sur l’environnement des activités exercées sur les anciens sites d’implantation d’installations nucléaires de Mururoa et Fangataufa", poursuit le communiqué qui indique que "ce droit à l'information pour tout citoyen, est mis en oeuvre dans le cadre de cette commission selon des modalités conciliant les principes d'organisation de la sûreté nucléaire et de la radioprotection avec les exigences de la défense nationale."
Selon le haut-commissariat, "cette démarche vise aussi à renforcer l'information du public, au moment où les travaux de rénovation du système dit "TELSITE" de surveillance géomécanique de l'atoll de Moruroa nécessitent, entre 2015 et 2017, la présence sur cet atoll de près de 120 intervenants".
Pour le président de l'association Moruroa e tatou, qui défend les intérêts des anciens travailleurs du CEP, cette réunion ne lui apprend rien de nouveau :
Composition de la commission
La commission est présidée par le haut-commissaire de la République en Polynésie française et comprend 27 membres répartis en six collèges :- la Polynésie française ;
- les communes concernées ;
- les intérêts économiques et sociaux ;
- les associations agréées de protection de l'environnement ;
- les services de l'Etat (hors ministère de la Défense) ;
- le ministère de la Défense.