900 personnes vont être interrogées à Tahiti et à Moorea dans le cadre d’une vaste enquête sur la santé mentale lancée jeudi. Il est question notamment de mieux lutter contre le risque suicidaire.
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Dès jeudi, une quarantaine d’enquêteurs vont se déployer sur le terrain dans les lieux publics (mairies, hypermarchés) pour sonder 900 personnes représentatives de la population polynésienne. Les enquêteurs ont été formés pendant trois jours à l’Institut Mathilde Frébault et encadrés par le psychiatre lillois, concepteur de l’enquête. Conçue à l’origine pour l’Océan Indien à la demande de l’OMS, cette enquête a déjà été réalisée dans une quinzaine de pays européens et en outremer avec succès.
L’enquête s’articule autour de trois questionnaires et dure 45 minutes. Elle a deux objectifs : estimer les risques psychiques de la population et évaluer comment est perçue la maladie mentale. Une attention particulière sera portée au risque suicidaire qui est particulièrement élevé. Le taux de suicide en Polynésie se rapproche du taux métropolitain.
Dans six mois, les résultats de cette enquête permettront d’établir un plan de santé mentale et un plan de prévention du suicide en adéquation avec le contexte polynésien.
Ecoutez les explications du Docteur Jean-Luc Roelandt :
L’enquête s’articule autour de trois questionnaires et dure 45 minutes. Elle a deux objectifs : estimer les risques psychiques de la population et évaluer comment est perçue la maladie mentale. Une attention particulière sera portée au risque suicidaire qui est particulièrement élevé. Le taux de suicide en Polynésie se rapproche du taux métropolitain.
Une enquête pour évaluer les risques psychique chez les Polynésiens - Hélène Harté / Mirko Vanfau
Dans six mois, les résultats de cette enquête permettront d’établir un plan de santé mentale et un plan de prévention du suicide en adéquation avec le contexte polynésien.
Ecoutez les explications du Docteur Jean-Luc Roelandt :
Jean Luc Roelandt