La violence conjugale à la barre

En comparution immédiate, lundi 13 juillet, quatre affaires ont été jugées. Parmi elles, un dossier de violences conjugales. Des faits qui ont eu lieu samedi 11 juillet au sein d'un jeune couple.
 
Tête baissée, le compagnnon récidiviste explique avec les larmes aux yeux les raisons de son geste. "J'étais en colère, elle ne m'a pas répondu" a t-il déclaré depuis le box des accusés. Les faits se sont déroulés, samedi soir. L'homme découvre alors que sa vahine reçoit des appels téléphoniques. Il lui demande qui l'appelle aussi tard. Question restée sans réponse.

Face au mutisme de sa concubine, dans un accès de colère et de jalousie, le jeune homme la frappe violemment. Les coups pleuvent de toute part : au visage, sur la jambe, partout sur le corps. Malheureusement pour la victime, le déchaînement de violence reprend dès le lendemain matin. La jeune femme réussit à s'enfuir et se rend chez son médecin qui lui prescrit une ITT de 8 jours.

Fiu des coups, la victime décide de porter plainte. A la barre, elle ne demande pas de dommages et intérêts mais exige une interdiction définitive de l'approcher. Le couple était en ménage depuis une quinzaine d'années. Ils se sont connus au collège et vivaient dans la belle famille. Le tribunal a finalement condamné le compagnon violent à deux ans de prison avec sursis, une obligation de soin et une interdiction d'approcher son ex-concubine.