C’est un procès fleuve qui démarre cette semaine. L’affaire du câble Honotua, dans laquelle dix prévenus sont soupçonnés de favoritisme. La justice suspecte l’entreprise Alcaltel d’avoir été privilégiée dans l’attribution de ce juteux marché à 8,9 milliards de FCP.
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Près de 10 ans après les faits, le procès s’ouvre au tribunal de Papeete.
Les avocats d’Alcatel ont fait le déplacement en nombre. L’entreprise est poursuivie pour recel de favoritisme, dans l’attribution du câble Honotua.
9 autres prévenus comparaissent toute la semaine à la barre…Jean-Marie Godeluck et Georges Krebs, anciens dirigeants d’Alcatel. Jean-Claude Billy et Henri Savary, des consultants passés d’Alcatel à l’OPT. Mais aussi, au plan local, Alphonse Teriierooiterai, Jean-Paul Barral, et Jean-Alain Frébault, anciens présidents de l’OPT. Georges Puchon, alors conseiller pour Honotua. Et l’ancien ministre de tutelle, Emile Vernaudon. A la barre ce matin, ce dernier a contesté l’ensemble des faits reprochés.
Emile Vernaudon argumente qu'il "a démissionné au mois de Mai 2005, et le câble est venu par la suite. Je suis ici aujourd'hui parce que soit-disant j'ai signé un papier pour donner les consignes pour faire avancer le câble, c'est tout ! Il fallait démarrer, voilà !"
En 2008 et après 3 ans de discussions, la société Alcatel décroche le marché du câble pour 8 milliards 900 millions de F. Mais la Cour territoriale des comptes, la première, relève déjà des irrégularités…Pour appuyer le dossier, des consultants, anciens cadres d'Alcatel sont choisis...pour finalement ne retenir que la seule offre d'Alcatel.
Du côté de la société, pas de commentaire au premier jour du procès.
Il s’agit du plus important procès financier de cette rentrée judiciaire. Cinq jours d’audience sont prévus. Pour déterminer si oui ou non le câble qui a ouvert l’Internet polynésien est entaché d'illégalité.
Les avocats d’Alcatel ont fait le déplacement en nombre. L’entreprise est poursuivie pour recel de favoritisme, dans l’attribution du câble Honotua.
9 autres prévenus comparaissent toute la semaine à la barre…Jean-Marie Godeluck et Georges Krebs, anciens dirigeants d’Alcatel. Jean-Claude Billy et Henri Savary, des consultants passés d’Alcatel à l’OPT. Mais aussi, au plan local, Alphonse Teriierooiterai, Jean-Paul Barral, et Jean-Alain Frébault, anciens présidents de l’OPT. Georges Puchon, alors conseiller pour Honotua. Et l’ancien ministre de tutelle, Emile Vernaudon. A la barre ce matin, ce dernier a contesté l’ensemble des faits reprochés.
Emile Vernaudon argumente qu'il "a démissionné au mois de Mai 2005, et le câble est venu par la suite. Je suis ici aujourd'hui parce que soit-disant j'ai signé un papier pour donner les consignes pour faire avancer le câble, c'est tout ! Il fallait démarrer, voilà !"
En 2008 et après 3 ans de discussions, la société Alcatel décroche le marché du câble pour 8 milliards 900 millions de F. Mais la Cour territoriale des comptes, la première, relève déjà des irrégularités…Pour appuyer le dossier, des consultants, anciens cadres d'Alcatel sont choisis...pour finalement ne retenir que la seule offre d'Alcatel.
Du côté de la société, pas de commentaire au premier jour du procès.
Il s’agit du plus important procès financier de cette rentrée judiciaire. Cinq jours d’audience sont prévus. Pour déterminer si oui ou non le câble qui a ouvert l’Internet polynésien est entaché d'illégalité.