Des médecins brésiliens ont découvert que le virus du Zika était la cause de complications neurologiques chez des foetus. Au fenua, des enfants atteints de malformations ont été évasanés en France pour plus d'analyses. D'ici quelques semaines, ce sera au tour des mamans d'en effectuer.
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Deux ans après l'épidémie, quelles sont les conséquences du Zika au fenua ? Fin 2013, environ 50.000 personnes ont été touchées par cette maladie transmise par les moustiques. On disait alors que le Zika était bénin... Mais, depuis, plusieurs cas de complications neurologiques ont été constatés, et de malformations chez les nourrissons.
Aujourd'hui, le Zika touche plusieurs pays d'Amérique du Sud et de la Caraïbe. Le Brésil vient d'ailleurs de déclarer l'état d'urgence sanitaire. Et, la Guyane et les Antilles sont actuellement en alerte vigilance où le virus semble s'installer aussi... Les médecins brésiliens en sont presque sûrs : le Zika a pu et peut entraîner de graves problèmes pour les foetus et les nourrissons.
Ce sont des analyses faites du liquide amniotique de mamans contaminées au Brésil qui ont permis la découverte. Cette étude n'a pas pu être faite au fenua car l'IVG, interruption volontaire de grossesse, y est autorisée, contrairement au Brésil. A Tahiti, sur 18 enfants ou foetus atteints de malformations, dix avortements médicaux ont été effectués et les six enfants en vie présentent des anomalies neurologiques.
La majorité des familles est toujours en attente d'un diagnostic. Les enfants les plus solides ont pu être évasanés sur la métropole pour plus d'analyses. D'ici quelques semaines, les mamans effectueront elles aussi des analyses à l'hôpital du Taaone.
Aujourd'hui, le Zika touche plusieurs pays d'Amérique du Sud et de la Caraïbe. Le Brésil vient d'ailleurs de déclarer l'état d'urgence sanitaire. Et, la Guyane et les Antilles sont actuellement en alerte vigilance où le virus semble s'installer aussi... Les médecins brésiliens en sont presque sûrs : le Zika a pu et peut entraîner de graves problèmes pour les foetus et les nourrissons.
En attente d'un diagnostic
Ce sont des analyses faites du liquide amniotique de mamans contaminées au Brésil qui ont permis la découverte. Cette étude n'a pas pu être faite au fenua car l'IVG, interruption volontaire de grossesse, y est autorisée, contrairement au Brésil. A Tahiti, sur 18 enfants ou foetus atteints de malformations, dix avortements médicaux ont été effectués et les six enfants en vie présentent des anomalies neurologiques.
La majorité des familles est toujours en attente d'un diagnostic. Les enfants les plus solides ont pu être évasanés sur la métropole pour plus d'analyses. D'ici quelques semaines, les mamans effectueront elles aussi des analyses à l'hôpital du Taaone.