L'association de défense des consommateurs a testé une vingtaine d'encres différentes et a notamment repéré des colorants interdits ou des substances cancérogènes qui sont injectées dans l'organisme.
Se faire tatouer n'est pas sans danger et cela ne concerne pas seulement des mesures d'hygiènes. Selon une étude de l'UFC-Que Choisir, publiée jeudi 18 février, les trois quarts des encres de tatouage les plus utilisées en France (75%) présentent un risque sanitaire élevé. L'association saisit la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour procéder au retrait et au rappel de nombreux produits.
L'association de défense des droits des consommateurs a effectué des tests en laboratoire sur 20 encres de tatouage parmi les plus utilisées en France. Selon ces analyses, seules cinq répondent aux différentes réglementations existant en France et en Europe fixant la liste des substances qui ne peuvent pas entrer dans la composition des produits de tatouage. Sur ces 20 encres, 15 sont élaborées aux États-Unis, deux en Chine. Trois seulement proviennent de l'Union européenne.
Des produits chimiques cancérogènes
Les résultats des tests sont "alarmants", estime l'UFC-Que Choisir qui a repéré notamment des colorants interdits ou des substances cancérogènes qui sont injectées dans l'organisme. "Colorants C.I 74260, C.I. 73915, Isothiazolinones, hydrocarbures aromatiques polycycliques, amines aromatiques, derrière ces noms incompréhensibles pour le commun des mortels se cachent des produits chimiques présentant un risque avéré pour les êtres humains, puisqu’ils sont pour la plupart cancérogènes, et de ce fait encadrés par diverses réglementations", souligne l'association.
Le tatouage fait de plus en plus d'adeptes. 20% de la population majeure s'est déjà faite tatouer. Chez les moins de 35 ans, 30% a déjà eu recours aux services d'un tatoueur. L'UFC-Que Choisir a donc saisi la DGCCRF et l'ANSM pour qu'elles intensifient leurs contrôles et qu'elles ordonnent le rappel immédiat des produits dangereux identifiés. L'association exige également des professionnels qu'ils témoignent d'un sens aigu des responsabilités. Et elle alerte les candidats au tatouage à la plus grande vigilance.
Se faire tatouer n'est pas sans danger et cela ne concerne pas seulement le des mesures d'hygiènes. Selon une étude de l'UFC-Que Choisir, publiée jeudi 18 février, les trois quarts des encres de tatouage les plus utilisées en France (75%) présentent un risque sanitaire élevé. L'association saisit la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour procéder au retrait et au rappel de nombreux produits.
L'association de défense des droits des consommateurs a effectué des tests en laboratoire sur 20 encres de tatouage parmi les plus utilisées en France. Selon ces analyses, seules cinq répondent aux différentes réglementations existant en France et en Europe fixant la liste des substances qui ne peuvent pas entrer dans la composition des produits de tatouage. Sur ces 20 encres, 15 sont élaborées aux États-Unis, deux en Chine. Trois seulement proviennent de l'Union européenne.
Des produits chimiques cancérogènes
Les résultats des tests sont "alarmants", estime l'UFC-Que Choisir qui a repéré notamment des colorants interdits ou des substances cancérogènes qui sont injectées dans l'organisme. "Colorants C.I 74260, C.I. 73915, Isothiazolinones, hydrocarbures aromatiques polycycliques, amines aromatiques, derrière ces noms incompréhensibles pour le commun des mortels se cachent des produits chimiques présentant un risque avéré pour les êtres humains, puisqu’ils sont pour la plupart cancérogènes, et de ce fait encadrés par diverses réglementations", souligne l'association.
Le tatouage fait de plus en plus d'adeptes. 20% de la population majeure s'est déjà faite tatouer. Chez les moins de 35 ans, 30% a déjà eu recours aux services d'un tatoueur. L'UFC-Que Choisir a donc saisi la DGCCRF et l'ANSM pour qu'elles intensifient leurs contrôles et qu'elles ordonnent le rappel immédiat des produits dangereux identifiés. L'association exige également des professionnels qu'ils témoignent d'un sens aigu des responsabilités. Et elle alerte les candidats au tatouage à la plus grande vigilance.