Le taux de rémunération du livret A sera abaissé le 1er février de 0.75% au niveau plancher de 0,5% comme le prévoit la nouvelle formule de calcul du taux, annonce le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire.
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Il aurait été "irresponsable et incohérent" de maintenir ce taux à 0,75% par rapport à "notre politique de diversification des placements" et aux "milliers de Français qui attendent un logement social", a expliqué le ministre lors d'un entretien au quotidien Le Parisien.
"Ce chiffre tient compte des taux d'intérêt bas et du niveau de l'inflation", défend également M. Le Maire, qui a suivi les recommandations du gouverneur de la Banque de France, publiées peu avant la communication du ministre.
Chargée de réaliser le calcul du taux de rémunération des livrets d'épargne réglementée, la Banque de France avait précisé plus tôt les modalités de cette nouvelle formule de fixation du taux.
Obtenu à partir de la moyenne des taux d'intérêt monétaire à court terme et de celle de l'inflation sur les six derniers mois, le taux du livret A aboutit selon cette seule méthode à 0,23%. Or, cette nouvelle formule intègre désormais un niveau plancher de 0,5%.
"Dès lors, c'est le plancher de 0,5% qui doit s'appliquer pour déterminer le taux du Livret A", avait préconisé le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, via un communiqué.
Cette rémunération "ne baissera jamais sous le niveau plancher de 0,5 %" tout comme celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), assure Bruno Le Maire. Et "dans six mois, nous verrons s'il faut réviser ce taux", ajoute le ministre.
A l'appui de cette décision, des prévisions d'inflation pour l'année 2020 qui "ne laissent pas anticiper aujourd'hui de facteurs significatifs de hausse et (des) taux d'intérêt monétaires (qui) eux-mêmes devraient rester durablement bas", détaille la banque centrale dans son communiqué.
"Ces deux facteurs combinés écartent la perspective de circonstances exceptionnelles", estime-t-elle.
L'institution financière prévoit également une baisse du taux de rémunération à 1% du livret d'épargne populaire (LEP), dont le calcul est différent mais lié au taux du livret A. Son taux correspond soit au taux du livret A majoré de 0,5%, soit à celui de l'inflation moyenne observée sur les six derniers mois.
"Ce chiffre tient compte des taux d'intérêt bas et du niveau de l'inflation", défend également M. Le Maire, qui a suivi les recommandations du gouverneur de la Banque de France, publiées peu avant la communication du ministre.
Chargée de réaliser le calcul du taux de rémunération des livrets d'épargne réglementée, la Banque de France avait précisé plus tôt les modalités de cette nouvelle formule de fixation du taux.
Obtenu à partir de la moyenne des taux d'intérêt monétaire à court terme et de celle de l'inflation sur les six derniers mois, le taux du livret A aboutit selon cette seule méthode à 0,23%. Or, cette nouvelle formule intègre désormais un niveau plancher de 0,5%.
"Dès lors, c'est le plancher de 0,5% qui doit s'appliquer pour déterminer le taux du Livret A", avait préconisé le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, via un communiqué.
Cette rémunération "ne baissera jamais sous le niveau plancher de 0,5 %" tout comme celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), assure Bruno Le Maire. Et "dans six mois, nous verrons s'il faut réviser ce taux", ajoute le ministre.
A l'appui de cette décision, des prévisions d'inflation pour l'année 2020 qui "ne laissent pas anticiper aujourd'hui de facteurs significatifs de hausse et (des) taux d'intérêt monétaires (qui) eux-mêmes devraient rester durablement bas", détaille la banque centrale dans son communiqué.
"Ces deux facteurs combinés écartent la perspective de circonstances exceptionnelles", estime-t-elle.
L'institution financière prévoit également une baisse du taux de rémunération à 1% du livret d'épargne populaire (LEP), dont le calcul est différent mais lié au taux du livret A. Son taux correspond soit au taux du livret A majoré de 0,5%, soit à celui de l'inflation moyenne observée sur les six derniers mois.