L'astronaute français est de retour sur Terre avec son confrère russe après six mois passés dans l'espace. Il a retrouvé la terre ferme, ce vendredi 2 juin dans les steppes du Kazakhstan. Il est arrivé plus pâle qu'au départ, mais avec le même sourire.
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"Tout est en ordre, l'atterrissage est terminé. Nous allons maintenant sortir les cosmonautes de l'appareil." Après plus de 200 jours dans l'espace, le spationaute français Thomas Pesquet et le cosmonaute russe Oleg Novitski ont fait leur retour sur Terre. Leur module de Soyouz a atterri à l'heure prévue, à 16h10, heure de Paris, dans les steppes du Kazakhstan, non loin de la ville de Jeskazgan.
La capsule a touché le sol à une vitesse d'environ 5 km/h alors que la vitesse de départ était de 28 000 km/h. Les parachutes se sont déployés à une dizaine de kilomètres d'altitude. Puis, à moins d'un mètre du sol, des rétrofusées se sont allumées pour ralentir encore la vitesse du module. Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont mis 3 heures et 20 minutes pour effectuer leur descente sur Terre. A l'aller, il leur avait fallu plus de deux jours pour rejoindre la Station spatiale internationale.
Benjamin des astronautes européens, dixième Français à aller dans l'espace, Thomas Pesquet, 39 ans, effectuait son premier vol dans l'espace. Ingénieur aéronautique et pilote de ligne, il a mené, durant son séjour, 60 expériences scientifiques et réalisé deux sorties pour des opérations de maintenance de l'ISS.
Mais, l’espace impose des conditions de vie extrêmes au corps humain. L’astronaute français n'est donc plus le même à son retour de l'espace qu’à son départ du Kazakhstan. L’apesanteur lui a fait prendre quelques centimètres, entre 4 et 5 cm, mais il devrait les perdre rapidement en retrouvant la gravité terrestre. Son voyage dans l’espace pourrait néanmoins avoir des conséquences plus gênantes sur le long terme.
Baisse de la densité osseuse, perte de la masse musculaire, troubles de la vue, paresse cardio-vasculaire... A bord de la station internationale, un être humain vieillit bien plus rapidement que sur la planète Terre. L'objectif de Thomas Pesquet depuis son retour : réadapter son corps à la vie sur Terre.
La capsule a touché le sol à une vitesse d'environ 5 km/h alors que la vitesse de départ était de 28 000 km/h. Les parachutes se sont déployés à une dizaine de kilomètres d'altitude. Puis, à moins d'un mètre du sol, des rétrofusées se sont allumées pour ralentir encore la vitesse du module. Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont mis 3 heures et 20 minutes pour effectuer leur descente sur Terre. A l'aller, il leur avait fallu plus de deux jours pour rejoindre la Station spatiale internationale.
L'espace fait vieillir
Benjamin des astronautes européens, dixième Français à aller dans l'espace, Thomas Pesquet, 39 ans, effectuait son premier vol dans l'espace. Ingénieur aéronautique et pilote de ligne, il a mené, durant son séjour, 60 expériences scientifiques et réalisé deux sorties pour des opérations de maintenance de l'ISS.
Mais, l’espace impose des conditions de vie extrêmes au corps humain. L’astronaute français n'est donc plus le même à son retour de l'espace qu’à son départ du Kazakhstan. L’apesanteur lui a fait prendre quelques centimètres, entre 4 et 5 cm, mais il devrait les perdre rapidement en retrouvant la gravité terrestre. Son voyage dans l’espace pourrait néanmoins avoir des conséquences plus gênantes sur le long terme.
Baisse de la densité osseuse, perte de la masse musculaire, troubles de la vue, paresse cardio-vasculaire... A bord de la station internationale, un être humain vieillit bien plus rapidement que sur la planète Terre. L'objectif de Thomas Pesquet depuis son retour : réadapter son corps à la vie sur Terre.