Transition alimentaire : mieux manger pour être en meilleure santé

Retourner à une alimentation locale et plus saine, un des secrets pour rester en bonne santé.
« Nous sommes ce que nous mangeons ». L’alimentation des Polynésiens est trop riche et peu nutritive. Conséquence : une surcharge pondérale pour 70% des adultes dont 40% sont au stade d’obésité, sans compter les maladies cardio-vasculaires et d’hypertension. Ce problème interpelle les autorités.

Pour réduire les problèmes de surpoids, d'obésité et de pathologies liées à la malbouffe, le Pays réagit avec son projet de transition alimentaire qui deviendra un axe fondamental des politiques publiques.

C'est ainsi qu'hier une réunion s’est tenue hier en présence des Directions de l’agriculture, des ressources marines et de la santé et 80 acteurs du système alimentaire du territoire répartis en ateliers. Au cœur des échanges : inviter les produits agricoles du fenua dans nos assiettes.

Titaua Doom y a assisté :

Titaua Doom

 

L'objectif de cette table ronde est l’adoption courant 2022 d’un plan stratégique, opérationnel et concerté sur 10 ans, fixant les actions à engager pour opérer cette nécessaire transition alimentaire. L’impact humain de la pandémie de la covid-19 en Polynésie française a en effet mis en évidence le mauvais état de santé général des Polynésiens dont l’une des causes est la mauvaise alimentation.

 

Cette première rencontre avait pour ambition le partage et l’appropriation, par tous les acteurs concernés, du diagnostic du système alimentaire de Polynésie française. Ce diagnostic analyse le système alimentaire polynésien au travers de 4 axes : la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la durabilité environnementale, la durabilité économique et la gouvernance alimentaire. Il permet également de mettre en lumière, pour chaque axe, l’existence d’initiatives locales porteuses de changement.

Deux autres tables rondes seront organisées début novembre afin de poursuivre la dynamique initiée.

Transition alimentaire