Le Vanuatu ébranlé par un tremblement de terre ce mardi à 12H47. Le centre-ville est fortement touché. Un bâtiment s’est complètement effondré et de nombreux autres sont fissurés. "Ca bougeait comme si nous étions sur un navire, pas moyen de rester debout, tout le monde est tombé à terre. Il y avait de grands bâtiments juste à côté et c'était impressionnant de les voir bouger, le carrelage, les murs se fissuraient, c'était impressionnant et assez choquant", raconte Maukeha Sham Koua, résident polynésien au Vanuatu.
Le plus urgent est de dégager ceux encore coincés sous les décombres. Les grands pays du Pacifique sud se sont rapidement mobilisés. L’aide de la France passe par la Nouvelle-Calédonie, plus proche. Mais la Polynésie française veut aussi faire quelque chose. "C'est Paris, la Nouvelle-Calédonie et les accords Franz (France, Australie, Nouvelle-Zélande) qui sont en train d'être mis en action. Nous à côté, on ne peut que regarder, c'est insupportable !", lâche Edouard Fritch, président du Tapura.
De son coté, le président du Pays annonce vouloir débloquer 5 millions cfp pour Mayotte et pour le Vanuatu. Mais cette aide financière doit au préalable passer par le vote d’une commission puis en séance à l’Assemblée de Polynésie comme le prévoit la loi. Et pas question pour le Président Brotherson d’affréter un bateau du Pays pour y convoyer des denrées et des matériels. "Vous savez, affréter le Tahiti Nui, rien que l'affrétement c'est 20 millions cfp, donc c'est une fausse bonne idée. Au Vanuatu à l'époque, il y a eu des conteneurs qui avaient été envoyés, finalement sur place le contenu de ces conteneurs ne correspondait pas aux besoins, donc il a pourri sur place, il n'a pas été distribué", explique Moetai Brotherson.
Pour leur part, les sapeurs-pompiers se disent prêts en cas d’appel. "Moi, je serais prêt à partir, quoi qu'il arrive. Ca fait partie de ma mission aussi", dit Jonathan Opeta, sapeur-pompier.
Au Vanuatu, l’eau et l’électricité sont rétablies par endroits. Internet ne fonctionne pas sauf pour ceux qui utilisent des antennes de Starlink. Le plus urgent reste l’arrivée d’experts pour extirper les survivants des décombres et pour vérifier la solidité des bâtiments encore debout.