Hao : les ATR n'atterrissent ou ne décollent plus

Le camion des pompiers de l'Aviation civile est en panne. Conséquence, les ATR n'atterrissent pas et ne décollent pas, non plus.

Se rendre à Hao et ne plus pouvoir en partir. C'est le sort, actuellement, de nombreuses personnes. Le camion des pompiers de l'Aviation civile, dont la présence est obligatoire pour les décollages et les atterrissages, est tombée en panne. Conséquence, les avions ATR ne peuvent se rendre sur l'île ou en décoller. Dans un communiqué, la Présidence indique que " les normes de la piste de Hao sont, actuellement, revues à la baisse, du fait d’une panne du camion de pompiers de l’aéroport de l’île, et ne permettent pas, pour le moment, aux avions de type ATR de s’y poser ".

Touristes, habitants de l'atoll et autres professionnels en mission sont donc bloqués. Interrogée par Edouard Malakai, sur place, Yseult Butcher Ferry, tavana de Hao, a indiqué que le camion des pompiers avait un problème électronique, " il démarre mais n'avance pas ". Les professionnels du feu aimeraient bien mettre le véhicule en manuel " mais ils n'y arrivent pas " selon l'élue.

 

 

Une solution en vue ?

 

Combien de temps va durer cette situation ? Pas trop longtemps, espèrent ceux qui sont " bloqués ". Car des élèves, des professeurs, des parents doivent revenir sur l'atoll ou à Tahiti avant la rentrée de lundi. Le représentant de l'Aviation civile sur l'atoll a prévenu la tavana que des mécaniciens arriveront, demain, à bord d'un " petit avion "  pour réparer le précieux véhicule. Dans son communiqué le Pays précise que " la direction de l’Aviation civile met tout en œuvre, actuellement, pour trouver une solution, le plus rapidement possible, à cette situation ".

Cette situation est d'autant dommageable que Hao est une " plaque tournante " aux Tuamotu, de nombreux avions s'y arrêtent pour faire le plein. D'où l'idée d'Iseult Butcher Ferry qui devait, elle aussi, partir en déplacement, de disposer d'un second camion. " Ce serait idéal " a-t-elle dit à Edouard Malakai, dans un direct disponible sur la page Facebook de Polynésie la Première.