Le pays veut faire de l’aéroport de Rangiroa une piste de dégagement pour Tahiti Faa’a. Une obligation de sécurité qui nécessite l'allongement de la piste actuelle. Sur place certains riverains y sont opposés, alors qu’aucune expropriation n’est prévue.
Opération déminage à Rangiroa
Le ministre des transports, Jean-Christophe Bouissou s’est rendu à Rangiroa à la rencontre des riverains de l’aéroport. Il est venu expliquer et rassurer face au projet de rallongement de la piste.
Aucune expropriation ne sera ordonnée. Il s’agit surtout d’un aménagement nécessaire pour sécuriser l’aéroport de Faa’a. La piste sera essentiellement élargie sur l’emprise existante et allongée d’une centaine de mètres. Elle doit permettre d’accueillir les avions plus gros qui se posent à Faa’a.
Je vois surtout que les gens ont bien compris l’utilité d’un aéroport de dégagement et de ce que peut être l’utilité d’un aéroport comme ça pour le développement des Tuamotu nord
Certains riverains s’inquiètent tout de même des éventuelles pollutions causées par les gros porteurs amenés à se poser à Rangiroa. Ce qui sera exceptionnel.
L’aéroport de dégagement actuel est aux îles Cook
Un aéroport de dégagement sert comme son nom l’indique de piste de secours au cas où l’aéroport de Tahiti Faa’a serait indisponible pour cause de trop mauvaise météo par exemple, ou de tsunami. Actuellement l’aéroport qui remplit ce rôle est celui de Rarotonga aux iles Cook. Le pays souhaite avoir le sien en Polynésie. Rangiroa fait office de lieu idéal.
Retrouvez ci-dessous les réactions du ministre Jean-Christophe Bouissou et d’un opposant Eugène Ami , interrogés par Belen Ferro :