Du PCB et du plomb à Hao et Makemo, mais "en petites quantités"

Du PCB et du plomb à Hao et de Makemo : ce sont les conclusions d’une étude sanitaire, menée en 2016 sur les deux atolls, mais aussi sur les habitants. Malgré tout, il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter, selon le Pays.
A Hao, ce n'est pas une surprise, puisqu'en 2012 déjà, une étude réalisée par Artelia et Pae Tai Pae Uta avait révélé une pollution des sols et des eaux aux produits organochlorés et aux métaux lourds notamment. Elle déconseillait même la consommation de cocos ou de poisson. La pollution du lagon avait même été un frein dans un premier temps, pour les investisseurs chinois et leur projet de ferme aquacole...
En avril 2016, l'Institut Malardé lance donc une étude sanitaire : il s'agit notamment d'effectuer des prélèvements sanguins sur la population et de les comparer à ceux de Makemo.

Les résultats viennent de tomber et ils ne sont pas si tranchés. A Hao, il y aurait un taux de poly chloro biphényle (PCB) plus important qu’à Makemo. A contrario, dans le lagon de Makemo, il y aurait plus de plomb qu’à Hao. Mais selon l’exposé du Pays sur cette étude sanitaire, les teneurs seraient vingt fois inférieures au seuil d’alerte. Au premier abord, les conclusions sont donc plutôt rassurantes, selon le maire de Hao, Théodore Tuahine :

Théodore TUAHINE, maire de Hao


Cette étude sanitaire sur les atolls de Hao et de Makemo a été menée sur plus de 500 personnes. Mais selon le Pays, l’imprégnation au sein des populations de ces deux atolls n’est pas inquiétante. 

Hao fut la base arrière du Centre d'Expérimentation du Pacifique (CEP).