Teva Rohfritsch : "après Hao, d'autres fermes dans d'autre atolls"

Teva Rohfritsch
La version en ligne de "La Tribune" publie une interview du ministre de la relance économique. Teva Rohfritsch dresse le panorama des perspectives de la Polynésie. Il évoque la ferme aquacole de Hao : "une pemière étape avant le lancement d'autres fermes dans d'autres atolls". 
L'édition numérique du quotidien économique "La Tribune" s'intéresse à l'économie de la Polynésie française. Teva Rohfritsch, ministre de la relance économique et de l'économie bleue, y dresse un panorama résolument optimiste de la situation. 

Il confie au journaliste Fabien Piliu que le produit intérieur brut du pays a connu une croissance de 1.1% en 2015, qu'elle devrait s'établir à 1.5% cette année et que les perspectives sont plus encourageantes encore pour 2017. Cette conjoncture favorable serait notamment due, selon Teva Rohfritsch, à la stabilité politique retrouvée après dix années d'errances mais aussi à la réduction des dépenses publiques et à l'augmentation de la pression fiscale.

L'assainissement des finances publiques a dès lors permis de relancer la commande publique dans le secteur des travaux routiers et des logements sociaux: 400 devraient être livrés chaque année.

Le ministre de l'économie a les honneurs de La Tribune.fr
Teva Rohfritsch explique les particularismes de l'organisation des couvertures sociales de la Polynésie et indique : "le choix d'offrir une couverture santé de qualité plutôt que de mettre en place une assurance sociale n'est pas remis en question pour l'instant".

Concernant l'économie bleue, le ministre défend l'option du gouvernement et du cluster maritime de développer le port de Papeete afin d'offrir une plateforme industrielle et commerciale à vocation internationale. 

A l'heure où les premiers techniciens de la future ferme aquacole de Hao s'envolent pour être formés à Shanghaï, Teva Rohfritsch indique que la structure de 32 hectares des Tuamotu "ne devrait être qu'une première étape avant le lancement d'autres fermes dans d'autres atolls".

Concernant toujours le développement de l'immense secteur maritime de la Polynésie française, le ministre déclare :"nous voulons faire passer de 6 000 à 13 000 le nombre de tonnes de poissons pèchés" sans toutefois donner d'échéances.

Découvrez l'intégralité de l'interview de Teva Rohfritsh dans La Tribune.fr