Le ministère des armées a démarré une étude épidémiologique sur les ouvriers qui ont travaillé sur le CEP (Centre d'expérimentation du Pacifique). Roland Oldham, Président de l'association Moruroa e tatou, considère qu'"on se moque de nous !".
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Le ministère des armées a lancé un appel d’offre pour une étude épidémiologique sur le risque sanitaire lié à la participation des anciens travailleurs du CEP, aux essais nucléaires.
L’objectif est d’actualiser les données concernant les taux de mortalité et d’affection longue durée des vétérans des essais nucléaires. Près de 27 000 personnes sont concernées. Pour Roland Oldham, président de l’association Moruroa e tatou, cette annonce est un moyen de temporiser, tout comme les dernières assises des outremers.
La première étude de mortalité a pu identifier près de 5 500 personnes décédées avant le 31 décembre 2008. Il resterait donc, selon les calculs, plus de 21 000 personnes concernées d’une actualisation de données.
L’objectif est d’actualiser les données concernant les taux de mortalité et d’affection longue durée des vétérans des essais nucléaires. Près de 27 000 personnes sont concernées. Pour Roland Oldham, président de l’association Moruroa e tatou, cette annonce est un moyen de temporiser, tout comme les dernières assises des outremers.
Roland Oldam, Président de l'association Moruroa E Tatou
La première étude de mortalité a pu identifier près de 5 500 personnes décédées avant le 31 décembre 2008. Il resterait donc, selon les calculs, plus de 21 000 personnes concernées d’une actualisation de données.