Un cyclone extrêmement violent fonçait samedi 5 septembre vers le sud-ouest du Japon, où les autorités ont ordonné l'évacuation de milliers d'habitants, mettant en garde contre des vents d'une violence inégalée, accompagnés de fortes pluies et de hautes vagues.
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Le cyclone Haishen a forcé les autorités japonaises à suspendre les recherches de dizaines de marins portés disparus lors du naufrage d'un navire bétailler dans une autre tempête, après avoir secouru deux membres d'équipage.
Le cyclone Haishen est attendu à partir de samedi tard dans la journée, avec des vents de 290 km/h qui en font une tempête "violente", au plus haut de l'échelle météorologique japonaise. En fin d'après-midi, il s'approchait d'Okinawa dans le sud du Japon et devait se diriger vers Kyushu (ouest) tard dimanche ou lundi matin, selon les services météorologiques.
"Il y a un risque de vents record, de fortes pluies, de fortes vagues et de violentes tempêtes", a déclaré Yoshihisa Nakamoto, un responsable des services météo, lors d'une conférence de presse, appelant à des évacuations en amont et à la "prudence maximale". "Une catastrophe va se produire, il n'y a presque aucun doute", a pour sa part déclaré, lors de la conférence de presse, Yuhei Takamura, un responsable gouvernemental.
Quelque 4.600 personnes à Tarumizu, sur l'île de Kyushu, ont été appelées à évacuer rapidement leurs domiciles, alors que les autorités demandaient à la population d'autres secteurs de l'île de se préparer. Des images montraient des dizaines de personnes évacuées par des soldats à bord d'un hélicoptère militaire depuis l'aéroport de Kagoshima, dans l'île de Kyushu.
Satoshi Sugimoto, un autre responsable des services météo, a déclaré que des vagues aussi hautes qu'un tsunami pouvaient être attendues. Lorsque les services météo proclameront l'alerte tempête maximale, "ce sera la dernière chance de fuir", a-t-il dit aux journalistes. Sur l'île de Minamidaitojima, à l'est d'Okinawa, quelque 1.300 habitants ont également été appelés à évacuer leur habitation. "Nous demandons à tous les résidents de l'île d'être en alerte totale car les vents deviennent plus fort et menacent d'être violents", a déclaré à l'AFP Hidehito Iha, membre du gouvernement local.
Le constructeur Toyota a annoncé l'interruption de son activité jusqu'à lundi au moins dans trois usines à Kyushu, tandis que les sociétés Canon et Mitsubishi Electric envisageaient des mesures similaires. Près d'une centaine de vols ont été suspendus, selon la télévision publique NHK, et les trains à grande vitesse, les Shinkansen, pourraient être arrêtés lundi dans l'ouest de l'archipel.
La tempête a forcé les gardes-côtes japonais à interrompre les opérations de recherche des membres d'équipage d'un navire qui avait lancé un appel de détresse mercredi près de l'île d'Amami Oshima, frappée par un premier cyclone, Maysak. Les gardes-côtes avaient secouru un deuxième survivant vendredi parmi les 43 membres d'équipage du Gulf Livestock 1, qui transportait quelque 6.000 vaches.
"Nous avons repris les opérations de recherche ce matin à l'aide d'un avion", a dit un responsables des gardes-côtes. "Mais en raison de fortes vagues, on ne peut pas envoyer des bateaux sur place", a-t-il ajouté, précisant n'avoir aucune idée du sort des membres d'équipage portés disparus. "Nous avons désormais décidé de suspendre notre opération toute entière" jusqu'au passage du cyclone, a déclaré à l'AFP le responsable des gardes-côtes.
Un premier survivant avait été secouru mercredi après-midi, et un deuxième marin récupéré vendredi. Le ministère philippin des Affaires étrangères a annoncé que les deux survivants, tous deux des Philippins, étaient entrés en contact avec leurs familles respectives.
Le cyclone Haishen est attendu à partir de samedi tard dans la journée, avec des vents de 290 km/h qui en font une tempête "violente", au plus haut de l'échelle météorologique japonaise. En fin d'après-midi, il s'approchait d'Okinawa dans le sud du Japon et devait se diriger vers Kyushu (ouest) tard dimanche ou lundi matin, selon les services météorologiques.
"Une catastrophe va se produire, il n'y a presque aucun doute"
"Il y a un risque de vents record, de fortes pluies, de fortes vagues et de violentes tempêtes", a déclaré Yoshihisa Nakamoto, un responsable des services météo, lors d'une conférence de presse, appelant à des évacuations en amont et à la "prudence maximale". "Une catastrophe va se produire, il n'y a presque aucun doute", a pour sa part déclaré, lors de la conférence de presse, Yuhei Takamura, un responsable gouvernemental.
Quelque 4.600 personnes à Tarumizu, sur l'île de Kyushu, ont été appelées à évacuer rapidement leurs domiciles, alors que les autorités demandaient à la population d'autres secteurs de l'île de se préparer. Des images montraient des dizaines de personnes évacuées par des soldats à bord d'un hélicoptère militaire depuis l'aéroport de Kagoshima, dans l'île de Kyushu.
Satoshi Sugimoto, un autre responsable des services météo, a déclaré que des vagues aussi hautes qu'un tsunami pouvaient être attendues. Lorsque les services météo proclameront l'alerte tempête maximale, "ce sera la dernière chance de fuir", a-t-il dit aux journalistes. Sur l'île de Minamidaitojima, à l'est d'Okinawa, quelque 1.300 habitants ont également été appelés à évacuer leur habitation. "Nous demandons à tous les résidents de l'île d'être en alerte totale car les vents deviennent plus fort et menacent d'être violents", a déclaré à l'AFP Hidehito Iha, membre du gouvernement local.
Vols suspendus
Le constructeur Toyota a annoncé l'interruption de son activité jusqu'à lundi au moins dans trois usines à Kyushu, tandis que les sociétés Canon et Mitsubishi Electric envisageaient des mesures similaires. Près d'une centaine de vols ont été suspendus, selon la télévision publique NHK, et les trains à grande vitesse, les Shinkansen, pourraient être arrêtés lundi dans l'ouest de l'archipel.
La tempête a forcé les gardes-côtes japonais à interrompre les opérations de recherche des membres d'équipage d'un navire qui avait lancé un appel de détresse mercredi près de l'île d'Amami Oshima, frappée par un premier cyclone, Maysak. Les gardes-côtes avaient secouru un deuxième survivant vendredi parmi les 43 membres d'équipage du Gulf Livestock 1, qui transportait quelque 6.000 vaches.
"Nous avons repris les opérations de recherche ce matin à l'aide d'un avion", a dit un responsables des gardes-côtes. "Mais en raison de fortes vagues, on ne peut pas envoyer des bateaux sur place", a-t-il ajouté, précisant n'avoir aucune idée du sort des membres d'équipage portés disparus. "Nous avons désormais décidé de suspendre notre opération toute entière" jusqu'au passage du cyclone, a déclaré à l'AFP le responsable des gardes-côtes.
Un premier survivant avait été secouru mercredi après-midi, et un deuxième marin récupéré vendredi. Le ministère philippin des Affaires étrangères a annoncé que les deux survivants, tous deux des Philippins, étaient entrés en contact avec leurs familles respectives.