Dimanche 4 novembre, 123 bateaux ont pris le départ de la Route du Rhum, qui fête son quarantième anniversaire. La course transatlantique en solitaire est partie de Saint-Malo pour rejoindre Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
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Le spectacle était au rendez-vous, ce dimanche 4 novembre, au large de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Une flotte de 123 bateaux a pris dès 14h (heure en France) la direction de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, à l'occasion de la plus mythique transat en solitaire, la Route du Rhum.
La flotte est répartie en six catégories : d’un côté les bateaux les plus renommés, les multicoques, avec les Ultime, les Multi50 et les Rhum Multi ; de l’autre, les monocoques, avec les Imoca, les Class40 et les Rhum Mono. Pour la première fois, la victoire se jouera entre bateaux dits "volants", ces bateaux géants capables de filer à vive allure au-dessus de l'eau. Cette flotte de la catégorie Ultime réunit des multicoques géants de 32 m de long pour 23 m de large. L'exercice est difficile, mais les skippers s'y sont préparés. Pour cette onzième édition, cinq poids lourds sont engagés :Thomas Coville (Sodebo), François Gabart (Macif), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), Francis Joyon (Idec Sport) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire).
Les 123 skippers inscrits pour cette compétition hors norme vont devoir parcourir 3 542 milles (environ 6 560 kilomètres) et tenter de battre Loïck Peyron. Le skipper avait remporté la course en 2014, en un temps record de 7 jours, 15 heures, 8 minutes et 32 secondes. Parmi les navigateurs engagés, on compte 117 hommes et 6 femmes. Elles ont toutes en tête l'édition 1990, quand Florence Arthaud remporte au nez et à la barbe de tous les marins hommes cette course, un exploit qu’aucune autre femme n’a réalisé depuis. 28 ans après cette victoire, cela reste difficile de percer quand on est marin au féminin. "Je pense que les freins sont plus d'ordre psychologique, encore aujourd'hui, encore en 2018 en France, où on vous demande qui va garder les enfants", peste Isabelle Autissier, elle aussi ancienne navigatrice professionnelle.
Il y a deux ans, aucune femme n’avait pris le départ du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire. Cette année sur la Route du Rhum, elles ne seront que six à se lancer, mais aucune sur des trimarans géants comme celui de Florence Arthaud à l’époque. Les sponsors sont trop frileux, estime Alexia Barrier, qui va courir sa première Route du Rhum : "Aujourd'hui, il y a peu de femmes qui ont le budget pour gagner. Il faut que ça évolue, il faut que ça change. On est au ralenti sur ce point-là." Coureur au large, un métier d’homme : c’est cette idée-là que les six navigatrices veulent battre en brèche.
La flotte est répartie en six catégories : d’un côté les bateaux les plus renommés, les multicoques, avec les Ultime, les Multi50 et les Rhum Multi ; de l’autre, les monocoques, avec les Imoca, les Class40 et les Rhum Mono. Pour la première fois, la victoire se jouera entre bateaux dits "volants", ces bateaux géants capables de filer à vive allure au-dessus de l'eau. Cette flotte de la catégorie Ultime réunit des multicoques géants de 32 m de long pour 23 m de large. L'exercice est difficile, mais les skippers s'y sont préparés. Pour cette onzième édition, cinq poids lourds sont engagés :Thomas Coville (Sodebo), François Gabart (Macif), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), Francis Joyon (Idec Sport) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire).
6 femmes engagées
Les 123 skippers inscrits pour cette compétition hors norme vont devoir parcourir 3 542 milles (environ 6 560 kilomètres) et tenter de battre Loïck Peyron. Le skipper avait remporté la course en 2014, en un temps record de 7 jours, 15 heures, 8 minutes et 32 secondes. Parmi les navigateurs engagés, on compte 117 hommes et 6 femmes. Elles ont toutes en tête l'édition 1990, quand Florence Arthaud remporte au nez et à la barbe de tous les marins hommes cette course, un exploit qu’aucune autre femme n’a réalisé depuis. 28 ans après cette victoire, cela reste difficile de percer quand on est marin au féminin. "Je pense que les freins sont plus d'ordre psychologique, encore aujourd'hui, encore en 2018 en France, où on vous demande qui va garder les enfants", peste Isabelle Autissier, elle aussi ancienne navigatrice professionnelle.
Il y a deux ans, aucune femme n’avait pris le départ du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire. Cette année sur la Route du Rhum, elles ne seront que six à se lancer, mais aucune sur des trimarans géants comme celui de Florence Arthaud à l’époque. Les sponsors sont trop frileux, estime Alexia Barrier, qui va courir sa première Route du Rhum : "Aujourd'hui, il y a peu de femmes qui ont le budget pour gagner. Il faut que ça évolue, il faut que ça change. On est au ralenti sur ce point-là." Coureur au large, un métier d’homme : c’est cette idée-là que les six navigatrices veulent battre en brèche.