PORTRAIT. Jeux du Pacifique 2023 : Simijane Yeiwie prêt à enflammer le ring

À quelques jours des Jeux du Pacifique aux îles Salomon, nos boxeurs sont dans les starting-blocks. Ils se sont préparés début octobre, pendant une quinzaine de jours, au Creps (Centre de ressources d'expertise et de performance sportive de Nancy), profitant d'un stage de l’équipe de France junior espoirs. L’occasion de monter sur le ring et d’évaluer leur niveau. Cinq boxeurs de 20 à 28 ans, quatre garçons et une fille se sont entraînés assidûment, encadrés par deux entraîneurs.. Parmi eux, le jeune Simijane Yeiwie.

"On a été vraiment bien coachés"

"Au Creps, c'est du haut niveau. On a pu s'entraîner avec l'équipe de France, revoir nos défauts avec des adversaires plus expérimentés. On a été vraiment bien coachés. Notamment par rapport à l'aspect mental. C'était vraiment enrichissant avec les boxeurs de l'équipe de France et on a pu se frotter à des boxeurs qui n'étaient pas forcément très amicaux, mais je retiens surtout du positif. Je sais ce qu'il faut que je travaille un peu plus : la condition physique, des aspects techniques qu'il faut que j'acquière encore. On a pu s'inspirer, regarder, apprendre, comprendre certaines choses qu'il manque peut-être ici."

On est prêts à relever le défi, peu importe la difficulté qu'on va rencontrer ou le palmarès de certains adversaires. On part d'ici avec notre bagage. Nous sommes des guerriers du Pacifique.

Simijane Yeiwie

Malgré son manque d’expérience du haut niveau, Simijane Yeiwie est conscient de ce qui l’attend aux îles Salomon.

"Je vais faire face à plusieurs boxeurs de ma catégorie, 60 kg, issus de différentes îles du Pacifique, les Papous, et surtout les Tahitiens qui sont réputés pour être de bons boxeurs, très techniques. On est prêts à aller relever le défi, peu importe la difficulté qu'on va rencontrer ou le palmarès de certains adversaires, on sait qu'on part d'ici avec notre bagage. Nous sommes des guerriers du Pacifique. On a notre propre manière de penser, notre propre manière de vivre, notre propre conception des choses, du courage, et ça nous encourage à aller relever le défi aux Jeux du Pacifique."

Motivé à 200 %, Simijane a l’intention de décrocher une médaille, et si possible en or.