Située dans l’Extrême de la Nouvelle-Calédonie, Poum peine à offrir une eau de qualité sur une partie de son territoire. La nouvelle génération de contrat de développement va palier ce manque notamment sur les îlots.
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Créée en 1977, Poum est l’avant-dernière commune de territoire à voir le jour.
Située à 430km de Nouméa, cette localité du Grand Nord peine à se développer. « En 40 ans d’existence, il reste beaucoup à faire sur Poum », confie Henriette Hmaé-Tidjine, la Maire de Poum, « notamment en matière d’infrastructures primaires tels que l’eau, le revêtement de la voirie et la couverture électrique. C’est assez difficile aujourd’hui, en période de vache maigre avec des budgets qui ne cessent de diminuer ». Ces infrastructures primaires sont ses principales préoccupations. La commune planche néanmoins sur l’aménagement de son territoire comme sur son envie de soutenir le développement économique sur les terres coutumières.
Direction, la route de Boat Pass vers la tribu de Tiabet. Depuis deux ans, les pêcheurs du coin se sont lancés dans la culture de la bêche de mer. L’opération a pu se réaliser grâce au soutien de la Province nord. « Si l’on veut parler de développement économique, l’eau est primordiale », indique Willion Padome, le chef de la tribu de Tiabet, « c’est un besoin vital pour les populations ».
La tribu est raccordée à l’eau potable depuis 1992. « Auparavant, nous puisions l’eau dans les citernes ou nous recueillions l’eau de pluie dans les touques », poursuit le vieil homme.
Si l’eau du robinet reste potable, en période de sécheresse le précieux liquide change de couleur et devient blanchâtre. « Elle est trouble parce qu’elle est riche en fer », souligne le Maire de la commune, « elle ne présente aucun risque sanitaire mais nous avons pour mission d’améliorer la qualité de cette eau », poursuit-elle.
L’entreprise calédonienne possède deux autres forages à fort débit au pied du massif qui pourraient à l’avenir, si les pourparlers se poursuivent, renforcer le secteur de Malabou mais également améliorer la qualité de l’eau sur le forage de Nomatch qui alimente la tribu de Tiabet, le Grand nord et l’île de Yenghébane.
« A Malabou, nous avons trois forages de bonne qualité en eau », indique le Maire de la commune, « mais elles arrivent en fin de vie et la population a été multipliée par quatre (…) L’hôtel, le Malabou Beach, a dû s’équiper d’une usine de dessalement pour subvenir à ses propres besoins. Car les besoins de la population de Malabou sont en effet équivalents aujourd’hui aux besoins de l’hôtel ».
Située à 430km de Nouméa, cette localité du Grand Nord peine à se développer. « En 40 ans d’existence, il reste beaucoup à faire sur Poum », confie Henriette Hmaé-Tidjine, la Maire de Poum, « notamment en matière d’infrastructures primaires tels que l’eau, le revêtement de la voirie et la couverture électrique. C’est assez difficile aujourd’hui, en période de vache maigre avec des budgets qui ne cessent de diminuer ». Ces infrastructures primaires sont ses principales préoccupations. La commune planche néanmoins sur l’aménagement de son territoire comme sur son envie de soutenir le développement économique sur les terres coutumières.
L’eau : une ressource rare
Aujourd’hui, le plus important, pour la Mairie de Poum, reste sans aucun doute l’adduction en eau potable.Direction, la route de Boat Pass vers la tribu de Tiabet. Depuis deux ans, les pêcheurs du coin se sont lancés dans la culture de la bêche de mer. L’opération a pu se réaliser grâce au soutien de la Province nord. « Si l’on veut parler de développement économique, l’eau est primordiale », indique Willion Padome, le chef de la tribu de Tiabet, « c’est un besoin vital pour les populations ».
La tribu est raccordée à l’eau potable depuis 1992. « Auparavant, nous puisions l’eau dans les citernes ou nous recueillions l’eau de pluie dans les touques », poursuit le vieil homme.
Si l’eau du robinet reste potable, en période de sécheresse le précieux liquide change de couleur et devient blanchâtre. « Elle est trouble parce qu’elle est riche en fer », souligne le Maire de la commune, « elle ne présente aucun risque sanitaire mais nous avons pour mission d’améliorer la qualité de cette eau », poursuit-elle.
Le raccordement en eau potable est un enjeu majeur
La commune de Poum compte plusieurs points de ressources ou captages. Cependant, ils ne donnent pas forcement une eau de qualité et à fort débit. « Là où il y a de l’eau de bonne qualité, c’est à Poum-Centre, près du massif », confie Henriette Hmaé-Tidjine, la Maire de Poum, « il existe plusieurs forages qui appartiennent à la SLN ». Des discussions ont été entreprises en ce sens avec l’opérateur industriel. « En début d’année, nous avons pu récupérer le forage de Tiitch », poursuit la première magistrate, « cela nous permettra d’améliorer la qualité de l’eau sur Poum-Centre. Car lors de fortes pluies, l’eau est totalement boueuse ».L’entreprise calédonienne possède deux autres forages à fort débit au pied du massif qui pourraient à l’avenir, si les pourparlers se poursuivent, renforcer le secteur de Malabou mais également améliorer la qualité de l’eau sur le forage de Nomatch qui alimente la tribu de Tiabet, le Grand nord et l’île de Yenghébane.
« A Malabou, nous avons trois forages de bonne qualité en eau », indique le Maire de la commune, « mais elles arrivent en fin de vie et la population a été multipliée par quatre (…) L’hôtel, le Malabou Beach, a dû s’équiper d’une usine de dessalement pour subvenir à ses propres besoins. Car les besoins de la population de Malabou sont en effet équivalents aujourd’hui aux besoins de l’hôtel ».