L'Insee vient de publier l'évolution de l'indice des prix depuis le mois de mars. Les prix baissent de 0,7 %, essentiellement grâce à la chute des prix des produits pétroliers. Sur les 12 derniers mois, les prix montent modérément, malgré la forte baisse des prix de l’énergie.
Depuis mars, date de la dernière mesure de l’indice des prix par l'Insee en raison de la crise sanitaire, les prix ont baissé de 0,7%. Une baisse qui concerne quasiment tous les secteurs, et portée principalement par la forte chute des prix de l’énergie. C’est le secteur qui enregistre la plus forte baisse : – 6,2 %.
Les prix de l’alimentation diminuent de 0,7 %.
La baisse est plus marquée pour les produits frais (– 1,9 %). Les prix des produits alimentaires hors frais diminuent aussi de 0,6 %.
Dans le secteur de l’habillement et chaussure, la baisse de la consommation pendant le confinement a entraîné des stocks que les commerçants ont cherché à écouler, au prix de marges moins importantes. Résultat : c’est dans ce secteur que la baisse est la plus importante : – 1,8 %.
Les produits de santé connaissent, eux, un recul de 0,8 %.
Le tabac est le seul secteur pour lequel les prix ont augmenté sur les quatre derniers mois (+ 3,1 %), à la suite de la hausse décidée nationalement au 1er juillet.
Les prix des autres produits manufacturés sont stables sur la période.
Ceux des services de santé augmentent de 1 % mais les prix des autres services varient peu : entre 0 et – 0,2 %.
Dans le transport aérien, les reports de voyages, parfois sans frais supplémentaires malgré la période, la suppression de nombreux vols, ont nécessité une forte répercussion sur les prix (40 %). Ces perturbations limitent la mesure de l'évolution des prix dans ce secteur spécifique des services.
Ce fort ralentissement des déplacements et de l’activité économique, ont provoqué une très forte chute des prix des produits pétroliers, les besoins ayant été moindres. Les capacités de stockage ont alors saturé avec une poursuite de la production qui n'a pu être arrêtée d’un coup.
En conséquence, les prix des produits pétroliers ont chuté de 8,8% tirant ainsi à la baisse les prix de l’énergie de 6,2%.
La baisse des prix sur quatre mois se ressent sur l’évolution annuelle : les prix de l’énergie reculent de 6,9 % en un an.
Sur un an, les prix des produits manufacturés progressent de 0,6 %.
Les prix des services augmentent du double de l’inflation globale : + 0,7 %.
Les prix de l'alimentation en légère baisse
Les prix de l’alimentation diminuent de 0,7 %.La baisse est plus marquée pour les produits frais (– 1,9 %). Les prix des produits alimentaires hors frais diminuent aussi de 0,6 %.
Baisse des prix des produits manufacturés : de stocks à écouler dans l’habillement et la chaussure
Les prix des produits manufacturés ont globalement baissé depuis mars (– 0,4 %).Dans le secteur de l’habillement et chaussure, la baisse de la consommation pendant le confinement a entraîné des stocks que les commerçants ont cherché à écouler, au prix de marges moins importantes. Résultat : c’est dans ce secteur que la baisse est la plus importante : – 1,8 %.
Le prix des produits de santé recule, ceux tabac augmentent
Les produits de santé connaissent, eux, un recul de 0,8 %.Le tabac est le seul secteur pour lequel les prix ont augmenté sur les quatre derniers mois (+ 3,1 %), à la suite de la hausse décidée nationalement au 1er juillet.
Les prix des autres produits manufacturés sont stables sur la période.
Les prix des services restent globalement stables entre mars et juillet.
Globalement ils enregistrent une infime baisse de 0,1 %.Ceux des services de santé augmentent de 1 % mais les prix des autres services varient peu : entre 0 et – 0,2 %.
Transport aérien : voyages reportés, vols supprimés, un indice déboussolé
Dans le transport aérien, les reports de voyages, parfois sans frais supplémentaires malgré la période, la suppression de nombreux vols, ont nécessité une forte répercussion sur les prix (40 %). Ces perturbations limitent la mesure de l'évolution des prix dans ce secteur spécifique des services.
Et les prix des produits pétroliers qui piquent du nez
Ce fort ralentissement des déplacements et de l’activité économique, ont provoqué une très forte chute des prix des produits pétroliers, les besoins ayant été moindres. Les capacités de stockage ont alors saturé avec une poursuite de la production qui n'a pu être arrêtée d’un coup.En conséquence, les prix des produits pétroliers ont chuté de 8,8% tirant ainsi à la baisse les prix de l’énergie de 6,2%.
La baisse des prix sur quatre mois se ressent sur l’évolution annuelle : les prix de l’énergie reculent de 6,9 % en un an.
Légèrement augmentation des prix sur un an
Sur un an, de juillet 2019 à juillet 2020, les prix augmentent légèrement (+ 0,3 %).
Les prix de l’alimentation augmentent de 1,4 %. Là aussi, la hausse est plus marquée pour les produits frais (+ 5,8 %). Une hausse identique à la période allant de juillet 2018 et juillet 2019 : + 1,8 % pour l’alimentation et + 9 % pour les produits frais.
Sur un an, les prix des produits manufacturés progressent de 0,6 %.
Les prix des services augmentent du double de l’inflation globale : + 0,7 %.