Ramer pour sensibiliser aux dangers de la drogue

Faire du sport, un vecteur de lutte contre la drogue une action déjà vue mais ce samedi l’originalité était sur les fleuves de Guyane à Cayenne Montsinéry et Kourou. A l’initiative du Kourou Va’a Club les amateurs de rame avaient décidé de glisser sur l’eau pour la cause. 

Au pied du pont de Kourou en ce samedi matin, le coup de rame n’avait pas seulement pour but de faire avancer les embarcations.

C'est un rassemblement mondial qui est parti de Tahiti, sur la lutte contre la drogue chez les jeunes et la rame. La drogue et la rame ne vont pas ensemble.

Julien Besson,président du Kourou Va'a Club

Outre Kourou, Montsinéry et Cayenne ont répondu à l’appel de la cause. En pirogue en kayak ou en Va’a chacun y a été de son énergie. Visiblement le moment a été apprécié.

Le plaisir c'est d’être sur l'eau, d'avoir répondu à l'appel de Julien Besson qui nous a demandé d'être là, pour manifester contre la consommation de drogue.

Mélaine Aubry-Kientz, rameuse en Va'a

Cet évènement lancé à Tahiti en 2014 par un champion de Va’a commence à se populariser dans le petit monde de l’embarcation à rame. Même si l’action parait minime face aux ravages du fléau. Il faut parfois des milliers de coups de rames pour atteindre ses objectifs. Un sport qui petit à petit s’installe chez nous. Bientôt les bateaux seront fabriqués ici.

On va avoir bientôt de plus en plus de supports, parce que je vais fabriquer localement, il y a du matériel qui arrive de Tahiti pour pouvoir faire un peu plus.

Julien Besson, président du Kourou Va'a Club

Même s’ils n’étaient pas nombreux, les présents n’ont pas lésiné sur le coup de rame pour dire non à la drogue.

Ramer pour dire non à la drogue