1er mai et Covid-19 : la vente du muguet encadrée

Le 1er mai approche et comme chaque année, le muguet sera à l’honneur ! La vente est encadrée, elle l'est encore plus avec les conditions sanitaires actuelles.

C'est une tradition du 1er mai : la vente de muguet en boutique mais aussi dans la rue, par des particuliers. Elle se fera cette année en 6h et 18h. Tout ce qu'il faut savoir pour que le brin porte-bonheur ne vous cause pas d'ennuis :

Vente par des professionnels

La vente de muguet est autorisée dans les commerces déjà ouverts et listés dans le décret du 19 mars 2021. Cette liste intègre notamment les fleuristes, les jardineries et les enseignes de la grande distribution.

Vente par des non-professionnels

Si une tolérance existe (uniquement pour la journée du 1er mai) pour permettre à des non-professionnels de vendre ce brin de fleur, cette pratique n’en demeure pas moins encadrée afin d’éviter une concurrence déloyale aux fleuristes professionnels.

Seules peuvent être vendues, par des personnes non-professionnelles des fleurs non cultivées, sans racine, sans adjonction de feuillage ou d'autres fleurs, dépourvues d'emballage et de tout contenant et sans utilisation d’installations fixes y compris une table. La vente ne doit pas avoir lieu à moins de 40 mètres d'un fleuriste et les points de vente devront respecter la limite des rassemblements à 6 personnes.

Quelles sanctions ?

En cas de non-respect de ces règles, vous pourrez tomber sous le coup de l'interdiction de la vente à la sauvette. Cette infraction est définie par "le fait, sans autorisation ou déclaration régulière, d'offrir, de mettre en vente ou d'exposer en vue de la vente des biens ou d'exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions réglementaires sur la police de ces lieux".

La vente à la sauvette est punie de six mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende.