Le juge des référés de Nanterre a désigné un expert pour déterminer si 14 naufragés du paquebot Concordia, majoritairement réunionnais, ont subi des lésions liées à l’accident survenu la nuit du 13 au 14 janvier.
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La mission de ce médecin psychiatre, qui étudiera individuellement les cas des naufragés, durera cinq mois mais pourra être prorogée à sa demande. Costa croisières, société qui a affrété le navire, la prendra en charge financièrement. Au terme de sa mission, l’expert devra dire, au cas où le lien de causalité serait établi, si ces lésions créent un "handicap dans les actes essentiels de la vie quotidienne" mais aussi dans les activités de loisirs et professionnelles des intéressés.
Il devra en outre fixer la date à laquelle les éventuelles lésions ont pris effet, "décrire les souffrances physiques, psychiques ou morales endurées du fait des blessures ou traumatismes subis", les évaluer, ou encore chiffrer le préjudice et établir si des soins sont "nécessaires".
Cette décision est "un début de reconnaissance de la souffrance endurée" par les quatorze demandeurs, selon leur avocate, Me Laurie Franchitto.
Les personnes concernées, pour la plupart des couples avec enfants vivant à la Réunion, avaient demandé cette expertise à la justice pour que leur préjudice d’anxiété puisse être reconnu et quantifié. Ils avaient en revanche renoncé à réclamer une provision d’indemnisation de 50.000 euros après avoir signé un protocole d’accord avec Costa croisières. Celui-ci prévoit le versement d’une provision de 8.000 euros, plus 1.000 euros de prise en charge de leurs frais de justice. Mi-avril, 235 des 456 naufragés français du paquebot avaient conclu un accord similaire avec le croisiériste.
Les quatorze demandeurs n’ont pas subi de dommage corporel lors de l’accident en Italie. Ils souffrent de "stress post-traumatique" marqué notamment par des flashbacks, de l’hypervigilance ou des troubles du sommeil "accompagnés de cauchemars répétitifs", a détaillé Me Franchitto. "Une de mes clientes est restée aphone pendant deux mois après l’évènement. Un autre client, qui a repris le travail après un arrêt de trois mois, ne veut plus prendre les escaliers", avait expliqué leur conseil lors de l’audience du 12 septembre.
Lorsqu’il avait heurté un écueil devant l’île de Giglio en Toscane, en s’approchant trop près de la côte, le Costa Concordia transportait 4.229 personnes de 60 nationalités différentes, dont 3.200 touristes et un millier de membres d’équipage. La catastrophe a fait 32 morts, dont six Français.
Il devra en outre fixer la date à laquelle les éventuelles lésions ont pris effet, "décrire les souffrances physiques, psychiques ou morales endurées du fait des blessures ou traumatismes subis", les évaluer, ou encore chiffrer le préjudice et établir si des soins sont "nécessaires".
Cette décision est "un début de reconnaissance de la souffrance endurée" par les quatorze demandeurs, selon leur avocate, Me Laurie Franchitto.
Les personnes concernées, pour la plupart des couples avec enfants vivant à la Réunion, avaient demandé cette expertise à la justice pour que leur préjudice d’anxiété puisse être reconnu et quantifié. Ils avaient en revanche renoncé à réclamer une provision d’indemnisation de 50.000 euros après avoir signé un protocole d’accord avec Costa croisières. Celui-ci prévoit le versement d’une provision de 8.000 euros, plus 1.000 euros de prise en charge de leurs frais de justice. Mi-avril, 235 des 456 naufragés français du paquebot avaient conclu un accord similaire avec le croisiériste.
Les quatorze demandeurs n’ont pas subi de dommage corporel lors de l’accident en Italie. Ils souffrent de "stress post-traumatique" marqué notamment par des flashbacks, de l’hypervigilance ou des troubles du sommeil "accompagnés de cauchemars répétitifs", a détaillé Me Franchitto. "Une de mes clientes est restée aphone pendant deux mois après l’évènement. Un autre client, qui a repris le travail après un arrêt de trois mois, ne veut plus prendre les escaliers", avait expliqué leur conseil lors de l’audience du 12 septembre.
Lorsqu’il avait heurté un écueil devant l’île de Giglio en Toscane, en s’approchant trop près de la côte, le Costa Concordia transportait 4.229 personnes de 60 nationalités différentes, dont 3.200 touristes et un millier de membres d’équipage. La catastrophe a fait 32 morts, dont six Français.