Les crédits de la mission outre-mer, un des rares postes bénéficiant d’une augmentation dans le budget pour 2013, ont été adoptés, hier, mercredi de manière très consensuelle à l’Assemblée Nationale.
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Tous les groupes ont voté en faveur de ce texte, sauf l’UMP qui s’est abstenue. "Je suis un peu ému, merci pour ce vote", a déclaré Victorin Lurel, qui avait présenté un "premier budget du changement", "message fort pour des territoires en souffrance".
Après l’adoption à l’unanimité de la loi contre la vie chère en outre-mer, ce nouveau vote sans encombre vient saluer les efforts déployés par Victorin Lurel pour obtenir des arbitrages favorables aux territoires ultramarins, touchés par un chômage deux fois plus important qu’en métropole et à l’économie fragile.
Même s’il ne figure pas dans les crédits de l’outre-mer, le maintien en 2013 de la défiscalisation spécifique a fait l’objet de nombreuses interventions de parlementaires ultramarins, ragaillardis par les assurances du gouvernement après les attaques répétées contre son existence. Les crédits de la mission outre-mer affichent une progression de 4,5% à près de 2,2 milliards d’euros en autorisations d’engagement et de 5 % en crédits de paiement à 2 milliards d’euros, à périmètre constant en 2013 par rapport à 2012.
"Trois chiffres : -2,28% en 2011, -0,55% en 2012 et + 5% pour le budget que j’ai l’honneur de soumettre", a égrené le ministre des Outre-Mer. "L’effort gouvernemental est plus que significatif, en rupture, j’ose le mot, par rapport aux évolutions passées, plus que significatif dans le contexte de redressement des finances publiques voulu par le Premier ministre", a-t-il insisté.
Ce budget s’articule autour de "quatre priorités", a poursuivi Victorin Lurel. Les crédits de paiement dans le logement social et l’amélioration de l’habitat passent de 214 millions en 2012 à 227 millions. Il prévoit une nouvelle enveloppe de 50 millions d’euros pour l’investissement public, première tranche des 500 millions d’euros promis par François Hollande sur le quinquennat.
L’emploi, la jeunesse, le logement, l’environnement...
Les projets qui y seront éligibles devront toucher à des domaines "prioritaires" comme l’eau et l’assainissement, le traitement des déchets, les infrastructures numériques, les énergies renouvelables, la prévention des risques majeurs, les équipements sanitaires et sociaux de proximité ou encore les constructions scolaires.
La troisième priorité est la jeunesse et l’insertion socio-professionnelle, alors que 42% des jeunes ultramarins abordent la vie active sans diplôme. Mesure phare et très appréciée pour son efficacité avec un taux d’insertion de 76%, le Service militaire adapté (SMA) est conforté et l’objectif de former 6.000 stagiaires "devrait être atteint fin 2015", a estimé le ministre.
Les moyens consacrés à la formation en mobilité et à la continuité territoriale sont maintenus à hauteur de 74 millions d’euros, permettant d’engager 4.600 mesures nouvelles de formation pour les jeunes et d’aider plus de 100.000 personnes à effectuer les trajets vers l’Hexagone.
Quatrième priorité, l’emploi : le financement des exonérations de charges va être augmenté de 8% à plus de 1,1 milliard d’euros. Près de 70.000 établissements bénéficieront de cette mesure qui contribuera au maintien ou à la création d’emplois.
Après l’adoption à l’unanimité de la loi contre la vie chère en outre-mer, ce nouveau vote sans encombre vient saluer les efforts déployés par Victorin Lurel pour obtenir des arbitrages favorables aux territoires ultramarins, touchés par un chômage deux fois plus important qu’en métropole et à l’économie fragile.
Même s’il ne figure pas dans les crédits de l’outre-mer, le maintien en 2013 de la défiscalisation spécifique a fait l’objet de nombreuses interventions de parlementaires ultramarins, ragaillardis par les assurances du gouvernement après les attaques répétées contre son existence. Les crédits de la mission outre-mer affichent une progression de 4,5% à près de 2,2 milliards d’euros en autorisations d’engagement et de 5 % en crédits de paiement à 2 milliards d’euros, à périmètre constant en 2013 par rapport à 2012.
"Trois chiffres : -2,28% en 2011, -0,55% en 2012 et + 5% pour le budget que j’ai l’honneur de soumettre", a égrené le ministre des Outre-Mer. "L’effort gouvernemental est plus que significatif, en rupture, j’ose le mot, par rapport aux évolutions passées, plus que significatif dans le contexte de redressement des finances publiques voulu par le Premier ministre", a-t-il insisté.
Ce budget s’articule autour de "quatre priorités", a poursuivi Victorin Lurel. Les crédits de paiement dans le logement social et l’amélioration de l’habitat passent de 214 millions en 2012 à 227 millions. Il prévoit une nouvelle enveloppe de 50 millions d’euros pour l’investissement public, première tranche des 500 millions d’euros promis par François Hollande sur le quinquennat.
L’emploi, la jeunesse, le logement, l’environnement...
Les projets qui y seront éligibles devront toucher à des domaines "prioritaires" comme l’eau et l’assainissement, le traitement des déchets, les infrastructures numériques, les énergies renouvelables, la prévention des risques majeurs, les équipements sanitaires et sociaux de proximité ou encore les constructions scolaires.
La troisième priorité est la jeunesse et l’insertion socio-professionnelle, alors que 42% des jeunes ultramarins abordent la vie active sans diplôme. Mesure phare et très appréciée pour son efficacité avec un taux d’insertion de 76%, le Service militaire adapté (SMA) est conforté et l’objectif de former 6.000 stagiaires "devrait être atteint fin 2015", a estimé le ministre.
Les moyens consacrés à la formation en mobilité et à la continuité territoriale sont maintenus à hauteur de 74 millions d’euros, permettant d’engager 4.600 mesures nouvelles de formation pour les jeunes et d’aider plus de 100.000 personnes à effectuer les trajets vers l’Hexagone.
Quatrième priorité, l’emploi : le financement des exonérations de charges va être augmenté de 8% à plus de 1,1 milliard d’euros. Près de 70.000 établissements bénéficieront de cette mesure qui contribuera au maintien ou à la création d’emplois.