Dérouté alors qu’il était déjà en finale à Gillot, le vol SS910 de Corsair a effectué une procédure d’attente. Une procédure tout à fait banale selon la Direction de l’Aviation Civile...
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Rien de bien significatif ne se serait donc passé, en fin de matinée, dans le ciel de Saint-Denis ? Les deux avions étaient bel et bien en finale dans des trajectoires convergentes.
Le Boeing 747 de Corsair a bien interrompu cette approche pour une procédure "d’attente" selon les termes rassurant du service de communication de la compagnie. Dans un mail que nous a adressé Corsair, la Direction de la communication confirme : "Il s’agit d’une procédure normale. L’appareil de Corsair a fait ce que l’on appelle un tour d’attente à la demande de la Tour de contrôle de l’Aéroport de Gillot, afin de laisser atterrir l’appareil d’Air Mauritius".
Plusieurs témoins de l’incident, ce matin, font pourtant état d’une procédure pour le moins inhabituelle, comme l’indiquait Laurent Figon dans notre édition télévisée à 12h30 : "J’ai vu ce qui s’est passé. L’avion de Corsair a amorcé un virage, donc quittait son approche en piste 12 de Gillot, et juste derrière arrivait l’avion d’Air Mauritius. Ils se sont croisés et je peux vous dire que c’était vraiment impressionnant".
A la sortie des passagers du vol SS910 de Corsair, une équipe télévisée de réunion 1ère a recueilli plusieurs témoignages. Selon les passagers, l’équipage a bien signalé une procédure d’attente et la présence sur la gauche de l’appareil d’un avion de la compagnie Air Mauritius. Les deux avions étaient à une altitude, selon ces témoignages, assez proche.
Pour la Direction Générale de l’Aviation Civile, toutes les procédures ont été respectées et les 300 mètres de distance entre les deux appareils ont été maintenus. Ainsi, pour le chef du service de la navigation aérienne, Siva Vadivelou, "On a bien eu, à un moment, convergence de deux avions vers un point précis et ensuite le Corsair s’est mis en attente. On doit ménager en général 7 à 8 minutes entre deux gros avions. Ce qui a été vu par les gens pouvait être pris pour une mesure d’évitement alors que c’était juste une rentrée dans l’attente.".
Mais après 11 heures de vol pour Corsair, faut-il attendre la fin de celui-ci pour éviter que deux appareils se retrouvent programmés à l’atterrissage à la même heure, en phase finale au même moment, et à la limite des procédures de sécurité ?
Le Boeing 747 de Corsair a bien interrompu cette approche pour une procédure "d’attente" selon les termes rassurant du service de communication de la compagnie. Dans un mail que nous a adressé Corsair, la Direction de la communication confirme : "Il s’agit d’une procédure normale. L’appareil de Corsair a fait ce que l’on appelle un tour d’attente à la demande de la Tour de contrôle de l’Aéroport de Gillot, afin de laisser atterrir l’appareil d’Air Mauritius".
Plusieurs témoins de l’incident, ce matin, font pourtant état d’une procédure pour le moins inhabituelle, comme l’indiquait Laurent Figon dans notre édition télévisée à 12h30 : "J’ai vu ce qui s’est passé. L’avion de Corsair a amorcé un virage, donc quittait son approche en piste 12 de Gillot, et juste derrière arrivait l’avion d’Air Mauritius. Ils se sont croisés et je peux vous dire que c’était vraiment impressionnant".
A la sortie des passagers du vol SS910 de Corsair, une équipe télévisée de réunion 1ère a recueilli plusieurs témoignages. Selon les passagers, l’équipage a bien signalé une procédure d’attente et la présence sur la gauche de l’appareil d’un avion de la compagnie Air Mauritius. Les deux avions étaient à une altitude, selon ces témoignages, assez proche.
Pour la Direction Générale de l’Aviation Civile, toutes les procédures ont été respectées et les 300 mètres de distance entre les deux appareils ont été maintenus. Ainsi, pour le chef du service de la navigation aérienne, Siva Vadivelou, "On a bien eu, à un moment, convergence de deux avions vers un point précis et ensuite le Corsair s’est mis en attente. On doit ménager en général 7 à 8 minutes entre deux gros avions. Ce qui a été vu par les gens pouvait être pris pour une mesure d’évitement alors que c’était juste une rentrée dans l’attente.".
Mais après 11 heures de vol pour Corsair, faut-il attendre la fin de celui-ci pour éviter que deux appareils se retrouvent programmés à l’atterrissage à la même heure, en phase finale au même moment, et à la limite des procédures de sécurité ?