Les saint-paulois débarquent à Dunkerque armés de gants et de bonnets. 10 dégrés, c'est un peu frais quand on vient des tropiques. Une éclaircie est attendue samedi, jour du match, en pays ch'tis.
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La Saint-Pauloise prend la route de Dunkerque, ce jeudi dans la journée. Elle sera accueillie sur place par un illustre réunionnais, Patrick Cazal, joueur de l’équipe de France de handball surnommée les barjots. Aujourd'hui, il est l'entraîneur de l’équipe locale. Il reçoit et accompagne les vainqueurs de la coupe régionale de France explique Jean-Jacques Charolais, président de la saint-pauloise : « Patrick va parler aux joueurs. Il a vécu le haut niveau et les matchs éliminatoires. Avant ce 32ème de finale, il peut apporter son expérience. Il aura sûrement les mots justes pour motiver nos troupes, si besoin est ».
Ce tour ne sera pas une promenade de santé. L’union sportive littoral dunkerquoise, équipe de CFA, joue la montée en nationale. Elle est composée en partie de joueurs qui bénéficient de contrats fédéraux, comme les saint-paulois, les footballeurs de Dunkerque ne sont plus vraiment des amateurs.
Deuxième de sa poule, l’USLD est athlétique mais pas seulement comme l’explique Fabien Mercadal, l’entraîneur : « Mes joueurs, issus pour certains de club de ligue 1, ont une vrai culture tactique. Ils sont capables de s’adapter à différents schémas de jeu. Nous avons déjà des informations sur la Saint-Pauloise. C’est une équipe que nous respectons. Nous savons que le froid risque de les gêner. Mais normalement, samedi le temps devrait s’améliorer et au foot ce n’est pas le froid qui marque des buts ».
Jean-Jacques Charolais, de son côté, espère que son équipe va déjouer les pronostics : « la Saint-Pauloise veut jouer à la Réunion dans son stade olympique contre une équipe métropolitaine. Ce serait historique. Et puis, on ne sait jamais, tous les ans, il y a un petit qui réussit l’exploit de se hisser en quart de finale de la coupe de France… ».
Pour ce faire, il faudra franchir ce 7ème tour de la coupe de France et ne pas quitter le Nord en pleurant comme le signalait Dany Boon dans son film bienvenue chez les ch’tis.
Cet évènement est à vivre sur Réunion 1ère télé et radio, mais également sur France O au plan national et international.
Mauvais train...
Les supporters réunionnais ne seront sans doute pas très nombreux à Dunkerque. Le dernier TGV à destination de Paris quitte le Nord au moment du match. Les associations réunionnaises (basées en région parisienne pour l'essentiel) regrettent cette difficulté qui va limiter le déploiement des "kayamb" et des "rouler" dans le stade Tribut. Pour ce premier tour, le match des supporters risque donc d'être déséquilibré. Reste à la Saint-Pauloise à se qualifier pour vivre le second tour, à la maison, avec un public acquis à sa cause.
Notre reportage sur la victoire de Saint-Paul face à la Jeanne d'Arc lors de la finale régionale le 28 novembre 2012 :
En revanche, souligne Fabien Mercadal, l’entraîneur de Dunkerque : « Les terrains d’entraînement, mis à disposition de Saint-Paul, sont ceux que nous utilisons. Mon équipe n’a pas joué au stade Tribut depuis un mois, nous sommes logés à la même enseigne ».
Ce tour ne sera pas une promenade de santé. L’union sportive littoral dunkerquoise, équipe de CFA, joue la montée en nationale. Elle est composée en partie de joueurs qui bénéficient de contrats fédéraux, comme les saint-paulois, les footballeurs de Dunkerque ne sont plus vraiment des amateurs.
Deuxième de sa poule, l’USLD est athlétique mais pas seulement comme l’explique Fabien Mercadal, l’entraîneur : « Mes joueurs, issus pour certains de club de ligue 1, ont une vrai culture tactique. Ils sont capables de s’adapter à différents schémas de jeu. Nous avons déjà des informations sur la Saint-Pauloise. C’est une équipe que nous respectons. Nous savons que le froid risque de les gêner. Mais normalement, samedi le temps devrait s’améliorer et au foot ce n’est pas le froid qui marque des buts ».
Jean-Jacques Charolais, de son côté, espère que son équipe va déjouer les pronostics : « la Saint-Pauloise veut jouer à la Réunion dans son stade olympique contre une équipe métropolitaine. Ce serait historique. Et puis, on ne sait jamais, tous les ans, il y a un petit qui réussit l’exploit de se hisser en quart de finale de la coupe de France… ».
Pour ce faire, il faudra franchir ce 7ème tour de la coupe de France et ne pas quitter le Nord en pleurant comme le signalait Dany Boon dans son film bienvenue chez les ch’tis.
Cet évènement est à vivre sur Réunion 1ère télé et radio, mais également sur France O au plan national et international.
Mauvais train...
Les supporters réunionnais ne seront sans doute pas très nombreux à Dunkerque. Le dernier TGV à destination de Paris quitte le Nord au moment du match. Les associations réunionnaises (basées en région parisienne pour l'essentiel) regrettent cette difficulté qui va limiter le déploiement des "kayamb" et des "rouler" dans le stade Tribut. Pour ce premier tour, le match des supporters risque donc d'être déséquilibré. Reste à la Saint-Pauloise à se qualifier pour vivre le second tour, à la maison, avec un public acquis à sa cause.
Notre reportage sur la victoire de Saint-Paul face à la Jeanne d'Arc lors de la finale régionale le 28 novembre 2012 :
Un terrain difficile
La Saint-Pauloise ne pourra pas fouler la pelouse du Stade Tribut avant le match. Les dirigeants réunionnais ont pensé dans un premier temps que ce veto était une manière de lancer la rencontre avant ce samedi 17 heures. En fait, il n’en est rien, il a beaucoup plu sur Dunkerque ces dernières semaines. Le jardinier s’est employé à rendre la pelouse praticable.En revanche, souligne Fabien Mercadal, l’entraîneur de Dunkerque : « Les terrains d’entraînement, mis à disposition de Saint-Paul, sont ceux que nous utilisons. Mon équipe n’a pas joué au stade Tribut depuis un mois, nous sommes logés à la même enseigne ».