Pour sa 11e édition, le Raid Amazones s'arrête à Maurice où les concurrentes vont vivre l'aventure du 25 novembre au 3 décembre. Parmi elles, deux Réunionnaises dont Sophie Magnin, salariée chez EDF, qui a répondu à nos questions.
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Neuf jours, 80 équipes, 240 concurrentes. Comme chaque année depuis 11 ans, le Raid Amazones offre la possiblité aux femmes uniquement de vivre l'aventure. En 2012, Alexandre Debanne et Bruno Pomart les organisateurs ont choisi l'île Maurice comme théâtre des épreuves physiques qui attendent les concurrentes. Une destination pas très éloignée pour deux Réunionnaises, Anouk Joly et Sophie Magnin, qui vont s'élancer dimanche. La première fait partie de l'équipe "La Di La Fe 34". La seconde compose avec Hermine Cassoudebat et Patricia Judes papon, les "Elles d'EDF". Elle nous raconte comment est née cette aventure et prend aussi le temps de remercier. Entretien.
- Comment est née cette envie de participer à cette 11e édition du Raid Amazones? Vous parlez d'un speed dating, qu'en est-il exactement?
Quand en juin dernier, mes collègues et amies de longue date m'ont proposé de former une équipe aux couleurs d'EDF, je n'ai pas hésité longtemps! La renommée du Raid, l'exaltation de participer à cette aventure sportive, humaine, mettant les femmes à l'honneur, et l'expérience de notre capitaine Patricia qui a participé au raid 2011 en Guyane, m'ont convaincue de me lancer. Il a fallu ensuit convaincre le directeur financier du groue EDF de nous sponsoriser. Vu son agenda et ses priorités, il fallait amener les arguments chocs pour que le projet séduise en un temps record. C'est pour cela que nous avons pensé à un speed dating ! La première épreuve était gagnée.
- Comment votre équipe s'est elle constituée?
Autour de l'amitié qui nous lie depuis une dizaine d'années, malgré la distance - puisque mes coéquipières sont à Tours et Bordeaux, et moi à la Réunion. Au-delà de la confiance mutuelle et du goût partagé à se lancer des défis, nous partageons les mêmes valeurs : l'esprit d'équipe, le respect de l'autre, la curiosité. Et nous voulions également composer une équipe qui soit le reflet de la diversité de l'entreprise, un mélange de métiers, de générations, de régions. Un vrai mix énergétique. Nous somme d'autant plus soudées que nous sommes éloignées géographiquement. On se complète bien, Patricia est férue de course à pied, Hermine barre le canoé comme personne, et moi je suis plutôt vélo et tir à l'arc.
- Quel est l'objectif quand on se lance ce genre de défis?
On y va pour donner le meilleur de nous, ensemble, car les concurrentes sont solidaires dans toutes les épreuves. On s'appelle "Les Elles d'EDF" et on compte bien avoir des ailes. On connaît aussi nos limites. L'objectif n'est pas l'exploit en soi, mais de se laisser l'espace pour être tout à la fois femme active, mère de famille, et sportive engagée. C'est l'opportunité de se dépasser et de découvrir son moteur intérieur, dans un cadre culturel et naturel unique.
- Est-ce que vous savez à quoi vous allez être confrontées?
Pour Hermine et moi, ce sera notre premier Raid, mais Patricia, notre aînée et capitaine, a participé à l'édition précédente en Guyane. Ce fut éprouvant et émouvant. Il lui a fallu trouver, individuellement, mais également collectivement, les ressources pour se dépasser, gérer la souffrance de l'effort, surmonter les tensions et les déceptions. Elle a découvert la beauté d'un pays avec la jungle amazonienne, la piste des Orpailleurs, le Maroni et de ses habitants.
- L'entraînement a du être intense pour se préparer ?
De la course à pied pour le cardio et l'endurance. Du VTT ou aquabike pour tenir la distance et du pilates pour gainer. Des cours de tir à l'arc. Merci d'ailleurs à Philippe du Club de la Flèche de l'Ouest. On a également pris des cours de canoé. C'est bien plus technique qu'on ne le pensait... Tout ce programme n'a pas toujours été simple à caser dans nos emplois du temps, mais si on manquera peut-être d'entraînement, on compensera pas notre entrain.
- Comment a réagi votre famille losque vous leur avez dit que vous vous étiez inscrite au Raid?
Ils sont admiratifs et nous soutiennent à fond. Cela va de mon petit garçon qui me pose plein de questions à ma grand-mère qui m'a fait promettre de ne pas arriver dernière. Bon, on soupçonne aussi que nos maris soient un peu inquiets à l'idée. On va les rassurer, nous sommes conscientes chacune de la chance d'être en pleine santé et on compte bien le rester.
- Vous qui vivez à la Réunion, est-ce que vous ne regrettez pas que cette année le Raid n'ait lieu "qu'à" Maurice et pas dans un endroit plus éloigné?
Au contraire, je suis ravie de ce coup de projecteur sur la zone Océan Indien. Redécouvrir Maurice autrement, comme on aime parcourir La Réunion, en son coeur, est une excellent chose. La couverture médiatique permettra de mettre aussi en lumière notre île parce qu'il me semble que je ne suis pas la seule concurrente originaire de La Réunion. Et puis, entre nous, même si je regrette de ne pas vivre l'ambiance à bord de l'avion au départ de Paris, je ne suis pas fâchée d'arriver vite à destination.
Vous pourrez suivre l'actualité du Raid sur le site et notamment envoyer des messages aux concurrentes.
- Comment est née cette envie de participer à cette 11e édition du Raid Amazones? Vous parlez d'un speed dating, qu'en est-il exactement?
Quand en juin dernier, mes collègues et amies de longue date m'ont proposé de former une équipe aux couleurs d'EDF, je n'ai pas hésité longtemps! La renommée du Raid, l'exaltation de participer à cette aventure sportive, humaine, mettant les femmes à l'honneur, et l'expérience de notre capitaine Patricia qui a participé au raid 2011 en Guyane, m'ont convaincue de me lancer. Il a fallu ensuit convaincre le directeur financier du groue EDF de nous sponsoriser. Vu son agenda et ses priorités, il fallait amener les arguments chocs pour que le projet séduise en un temps record. C'est pour cela que nous avons pensé à un speed dating ! La première épreuve était gagnée.
- Comment votre équipe s'est elle constituée?
Autour de l'amitié qui nous lie depuis une dizaine d'années, malgré la distance - puisque mes coéquipières sont à Tours et Bordeaux, et moi à la Réunion. Au-delà de la confiance mutuelle et du goût partagé à se lancer des défis, nous partageons les mêmes valeurs : l'esprit d'équipe, le respect de l'autre, la curiosité. Et nous voulions également composer une équipe qui soit le reflet de la diversité de l'entreprise, un mélange de métiers, de générations, de régions. Un vrai mix énergétique. Nous somme d'autant plus soudées que nous sommes éloignées géographiquement. On se complète bien, Patricia est férue de course à pied, Hermine barre le canoé comme personne, et moi je suis plutôt vélo et tir à l'arc.
- Quel est l'objectif quand on se lance ce genre de défis?
On y va pour donner le meilleur de nous, ensemble, car les concurrentes sont solidaires dans toutes les épreuves. On s'appelle "Les Elles d'EDF" et on compte bien avoir des ailes. On connaît aussi nos limites. L'objectif n'est pas l'exploit en soi, mais de se laisser l'espace pour être tout à la fois femme active, mère de famille, et sportive engagée. C'est l'opportunité de se dépasser et de découvrir son moteur intérieur, dans un cadre culturel et naturel unique.
- Est-ce que vous savez à quoi vous allez être confrontées?
Pour Hermine et moi, ce sera notre premier Raid, mais Patricia, notre aînée et capitaine, a participé à l'édition précédente en Guyane. Ce fut éprouvant et émouvant. Il lui a fallu trouver, individuellement, mais également collectivement, les ressources pour se dépasser, gérer la souffrance de l'effort, surmonter les tensions et les déceptions. Elle a découvert la beauté d'un pays avec la jungle amazonienne, la piste des Orpailleurs, le Maroni et de ses habitants.
- L'entraînement a du être intense pour se préparer ?
De la course à pied pour le cardio et l'endurance. Du VTT ou aquabike pour tenir la distance et du pilates pour gainer. Des cours de tir à l'arc. Merci d'ailleurs à Philippe du Club de la Flèche de l'Ouest. On a également pris des cours de canoé. C'est bien plus technique qu'on ne le pensait... Tout ce programme n'a pas toujours été simple à caser dans nos emplois du temps, mais si on manquera peut-être d'entraînement, on compensera pas notre entrain.
- Comment a réagi votre famille losque vous leur avez dit que vous vous étiez inscrite au Raid?
Ils sont admiratifs et nous soutiennent à fond. Cela va de mon petit garçon qui me pose plein de questions à ma grand-mère qui m'a fait promettre de ne pas arriver dernière. Bon, on soupçonne aussi que nos maris soient un peu inquiets à l'idée. On va les rassurer, nous sommes conscientes chacune de la chance d'être en pleine santé et on compte bien le rester.
- Vous qui vivez à la Réunion, est-ce que vous ne regrettez pas que cette année le Raid n'ait lieu "qu'à" Maurice et pas dans un endroit plus éloigné?
Au contraire, je suis ravie de ce coup de projecteur sur la zone Océan Indien. Redécouvrir Maurice autrement, comme on aime parcourir La Réunion, en son coeur, est une excellent chose. La couverture médiatique permettra de mettre aussi en lumière notre île parce qu'il me semble que je ne suis pas la seule concurrente originaire de La Réunion. Et puis, entre nous, même si je regrette de ne pas vivre l'ambiance à bord de l'avion au départ de Paris, je ne suis pas fâchée d'arriver vite à destination.
Des Elles engagées
Sponsorisée par leur employeur EDF, Sophie, Patricia et Hermine ont également tenu à se rapprocher d'une équipe concurrente, "Le coeur a ses raisons", soutenue par l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque. "Nous courrons main dans la main avec elles. Cette association permet à des enfants souffrant de malformations cardiaques de venir en France pour y être opérés lorsqu'ils ne peuvent être soignés dans leur pays d'origine par manque de moyens financiers et techniques", explique Sophie Magnin.Vous pourrez suivre l'actualité du Raid sur le site et notamment envoyer des messages aux concurrentes.