Le CEROM expose son étude sur les emplois touristiques en 2011 à La Réunion. Mauvaise élève, l'île se situe dans les régions dont le tourisme génère le moins d'emplois en France.
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Le CEROM vient de publier sa dernière étude sur les chiffres de l'emploi liés au tourisme à la Réunion
Au 1er janvier 2011, 6 750 emplois sont directement liés à l'activité touristique à La Réunion. Des emplois concentrés principalement dans l'ouest où ils sont 2 630 à travailler dans ce secteur économique.
Comparativement aux autres régions françaises, et au potentiel développement de l'activité touristique dans l'île, c'est peu. Le tourisme ne représente que 3,2% dans l'emploi total de la région. La moyenne nationale est de 4,8%. Par comparaison, en Corse le tourisme représente 12,6% de l'emploi total.
En ne comptant donc que les emplois directement liés au tourisme, c'est bien en dessous des attentes du Conseil Régional qui a pourtant décrété le tourisme comme une "priorité régionale 2010-2014" avec l'objectif affiché de 600 000 touristes en 2015 alors qu'en 2011 le record avait été atteint avec 471 000 touristes.
2006 : La crise qui a frappé le tourisme
Bien que cela représente 550 emplois supplémentaires en cinq ans, le secteur ne s'est jamais totalement relevé de la crise du Chikungunya en 2006 qui avait fait chuter de 32% la fréquentation touristique.
Dans l'ouest, où quatre salariés du tourisme sur dix travaillent, il y eu une perte de 490 emplois à cause de l'épidémie.
Sur cette période de crise et sur l'ensemble du département, le secteur spécifique de l'hébergement, premier employeur du tourisme, a perdu 500 emplois après une perte de 40% de la fréquentation des hôtels et des résidences de tourisme.
De 5 900 lits en 2006, La Réunion était passée à 4 500 lits prêts à recevoir des visiteurs en 2011. A cette même date ils sont 1830 salariés à travailler dans l'hébergement. Pour le CEROM (Comptes économiques rapides pour l'Outre-mer), l'absence d'hôtels hauts de gammes et de grandes chaînes hôtelières serait handicapante pour favoriser l'embauche dans ce secteur d'activité. Seul cinq établissements y sont classés avec au moins quatre étoiles.
Des perspectives de développement touristiques
D'autres secteurs évoquent cependant des perspectives de développement plus affirmées. Le secteur aérien qui embauche 1 690 employés est en croissance avec l'extension des deux aéroports. Le transport intérieur génère 760 emplois liés au tourisme, avec en chef de file la location de voiture qui fournit début 2011, 340 salariés. Le transport touristique en bus génère 290 employés.
Le loisir représente un quart des emplois touristiques. Ils sont 1 590 à y être salariés début 2011. C'est 270 de plus que début 2006. Parmi ceux-là, ils sont 1 000 à travailler dans le domaine des activités sportives et récréatives. Quand à l'activité culturelle et du spectacle, elle a quadruplée en cinq ans, avec 140 salariés début 2011, en partie grâce aux grands festivals à La Réunion. Le Parc National contribue également au développement de l'emploi touristique, dans la gestion de patrimoine naturel et culturel avec 260 employés. Enfin quelques 200 personnes travaillent pour l'Office de tourisme.
Au 1er janvier 2011, 6 750 emplois sont directement liés à l'activité touristique à La Réunion. Des emplois concentrés principalement dans l'ouest où ils sont 2 630 à travailler dans ce secteur économique.
Comparativement aux autres régions françaises, et au potentiel développement de l'activité touristique dans l'île, c'est peu. Le tourisme ne représente que 3,2% dans l'emploi total de la région. La moyenne nationale est de 4,8%. Par comparaison, en Corse le tourisme représente 12,6% de l'emploi total.
En ne comptant donc que les emplois directement liés au tourisme, c'est bien en dessous des attentes du Conseil Régional qui a pourtant décrété le tourisme comme une "priorité régionale 2010-2014" avec l'objectif affiché de 600 000 touristes en 2015 alors qu'en 2011 le record avait été atteint avec 471 000 touristes.
2006 : La crise qui a frappé le tourisme
Bien que cela représente 550 emplois supplémentaires en cinq ans, le secteur ne s'est jamais totalement relevé de la crise du Chikungunya en 2006 qui avait fait chuter de 32% la fréquentation touristique.
Dans l'ouest, où quatre salariés du tourisme sur dix travaillent, il y eu une perte de 490 emplois à cause de l'épidémie.
Sur cette période de crise et sur l'ensemble du département, le secteur spécifique de l'hébergement, premier employeur du tourisme, a perdu 500 emplois après une perte de 40% de la fréquentation des hôtels et des résidences de tourisme.
De 5 900 lits en 2006, La Réunion était passée à 4 500 lits prêts à recevoir des visiteurs en 2011. A cette même date ils sont 1830 salariés à travailler dans l'hébergement. Pour le CEROM (Comptes économiques rapides pour l'Outre-mer), l'absence d'hôtels hauts de gammes et de grandes chaînes hôtelières serait handicapante pour favoriser l'embauche dans ce secteur d'activité. Seul cinq établissements y sont classés avec au moins quatre étoiles.
Des perspectives de développement touristiques
D'autres secteurs évoquent cependant des perspectives de développement plus affirmées. Le secteur aérien qui embauche 1 690 employés est en croissance avec l'extension des deux aéroports. Le transport intérieur génère 760 emplois liés au tourisme, avec en chef de file la location de voiture qui fournit début 2011, 340 salariés. Le transport touristique en bus génère 290 employés.
Le loisir représente un quart des emplois touristiques. Ils sont 1 590 à y être salariés début 2011. C'est 270 de plus que début 2006. Parmi ceux-là, ils sont 1 000 à travailler dans le domaine des activités sportives et récréatives. Quand à l'activité culturelle et du spectacle, elle a quadruplée en cinq ans, avec 140 salariés début 2011, en partie grâce aux grands festivals à La Réunion. Le Parc National contribue également au développement de l'emploi touristique, dans la gestion de patrimoine naturel et culturel avec 260 employés. Enfin quelques 200 personnes travaillent pour l'Office de tourisme.