Trois grandes surfaces (Jumbo Score à Sainte Marie, Carrefour de Sainte-Clotilde et de Sainte-Suzanne) sont restées ouvertes l'après midi du dimanche 16 décembre. Les syndicats ne désespèrent pas de remporter la bataille contre le travail le dimanche.
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La société Vindémia (Jumbo Score) avait été sommée de fermer ses six hypermarchés après 13h le dimanche sous peine de 200 000 euros de contraventions par magasin ouvert. Cette décision de justice due à une action de la CGTR n'a pas été respectée.
"Au moins les réunionnais ont pu constater l'arrogance de ces magasins vis-à-vis de la justice. La loi doit s'appliquer pour tous, sinon les petits commerces vont fermer et les gros tout se permettre" tempête Philippe Maillot, secrétaire général de la fédération commerces et services de la CGTR.
De son côté, Joël Dalleau, secrétaire général CFDT commerces et services, se dit "scandalisé". S'appuyant sur l'arrêté préfectoral de 1966, la CFDT refuse la banalisation des ouvertures dominicales, mais aussi du lundi matin.
Au-delà de l'attitude des employeurs, le syndicaliste s'interroge sur la passivité des autorités qui devrait faire respecter la loi. Autrement elles pourraient subir des recours en justice du syndicat. Le syndicat souhaite par ailleurs élargir ses revendications aux commerces non-alimentaires.
Cette semaine la CGTR compte assigner en justice les trois magasins ouverts l'après-midi du dimanche 16, mais veut aussi s'attaquer aux dimanches 23 et 30 décembre. Du coté de la CFDT il s'agit "d'encrer le combat dans le futur pour que ça ne se reproduise pas chaque année."
La CGTR se dit surprise de la décision de Vindémia, mais confiante pour la suite. " On a la loi pour nous", estime le secrétaire général de la fédération commerces et services de la CGTR. "On est sereins, on sait que l'on aura gain de cause. Ils sont d'accord pour donner 200 000 euros d'amende mais pas 1 euro pour les salaires. Il va y avoir matière à négocier."
"Au moins les réunionnais ont pu constater l'arrogance de ces magasins vis-à-vis de la justice. La loi doit s'appliquer pour tous, sinon les petits commerces vont fermer et les gros tout se permettre" tempête Philippe Maillot, secrétaire général de la fédération commerces et services de la CGTR.
De son côté, Joël Dalleau, secrétaire général CFDT commerces et services, se dit "scandalisé". S'appuyant sur l'arrêté préfectoral de 1966, la CFDT refuse la banalisation des ouvertures dominicales, mais aussi du lundi matin.
Au-delà de l'attitude des employeurs, le syndicaliste s'interroge sur la passivité des autorités qui devrait faire respecter la loi. Autrement elles pourraient subir des recours en justice du syndicat. Le syndicat souhaite par ailleurs élargir ses revendications aux commerces non-alimentaires.
Cette semaine la CGTR compte assigner en justice les trois magasins ouverts l'après-midi du dimanche 16, mais veut aussi s'attaquer aux dimanches 23 et 30 décembre. Du coté de la CFDT il s'agit "d'encrer le combat dans le futur pour que ça ne se reproduise pas chaque année."
La CGTR se dit surprise de la décision de Vindémia, mais confiante pour la suite. " On a la loi pour nous", estime le secrétaire général de la fédération commerces et services de la CGTR. "On est sereins, on sait que l'on aura gain de cause. Ils sont d'accord pour donner 200 000 euros d'amende mais pas 1 euro pour les salaires. Il va y avoir matière à négocier."